seb2nantes souverain du bent
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| Sujet: Volem rien foutre al pais Jeu 1 Mar 2007 - 19:07 | |
| Je découvre (en même temps, j'sais jamais rien, alors c'est pas dur...) que Pierre Carles a trouvé de quoi filmer par chez nous pour son prochain (et imminent) docu contre cette bonne vieille société lucrative sans but qui est la notre. https://www.dailymotion.com/video/x17vhy_pierre-carles-volem-rien-foutre-al | |
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Corpse Grinder 666 empereur du bent
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| Sujet: Re: Volem rien foutre al pais Jeu 1 Mar 2007 - 21:05 | |
| C'est la suite de "attention : danger travail" du même auteur , je l'attendais depuis un moment , puisqu'il devait être diffusé au bout d'un an après son précédent film . D'un autre côté cela tombe bien en pleine période de présidenmachinchosetrucmuche , mais ce seront hélas les même qui iront le voir ... | |
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seb2nantes souverain du bent
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| Sujet: Re: Volem rien foutre al pais Ven 2 Mar 2007 - 1:17 | |
| SORTIE DANS LES SALLES (ne le cherchez pas dans votre multiplex habituel) PRÉVUE POUR LE MERCREDI 7 MARS Pour tout savoir sans rien payer : www.rienfoutre.org - Citation :
par Pierre-Emmanuel Weck - mars 2007
Le film ouvre sur une intervention (soviétique) de Pompidou à la télévision nous expliquant ce qu’est le libéralisme et pourquoi la France doit indiscutablement s’engager dans cette voie. Un discours que les libéraux d’aujourd’hui n’oseraient même pas tenir tant il est cru. Et comme si ça n’était pas assez clair, le montage cut, nous balance un extrait de pub où dans laquelle le patron gifle ses employés pour les endurcir : nous sommes en guerre, en guerre économique.
Le début du film va ainsi procéder par de courtes séquences d’absurdités quotidiennes (grève, infos télé, tentative d’interview de Kesler, visite à l’ANPE…) entres lesquelles vont s’insérer une autre vision du monde (auto-construction en paille, installation de panneaux solaires, toilettes sèches…).
Ces extraits de vie négatifs ne nous choquent pas tellement tant nous y sommes habitués c’est leur accumulation qui nous amène au dégoût. Un peu comme si on s’habituait à voir des cadavres dans les rues mais pas encore les charniers.
Le film cherche alors, doucement, des pistes simples qui peuvent sembler radicales au premier abord tant elles s’éloignent du système dominant.
L’auto-construction, l’autonomie de production alimentaire, l’autonomie énergétique, autonomie des savoir… à travers les expérimentations de différents groupes. Mais sans donner de leçon. Chacun les découvre à son rythme, en fonction de sa propre histoire, de ce qu’il est prêt à faire comme chemin et du sens qu’il (re)trouve à sa vie.
Du coup, on échappe assez vite à l’éternel critique «?Oui mais si vous êtes contre le nucléaire, vous retournez à la bougie ??» : non, on commence par réfléchir à nos besoins, on met des panneaux solaires quand c’est possible. On ne s’oblige pas à la pureté, on ne quitte pas un monde normatif pour un autre.
L’immense mérite du film est de donner des pistes et de montrer des possibles. Parce que nous faisons tous parti du système que nous critiquons, il nous démontre que nos marges de manoeuvre sont bien plus importantes que l’on ne croirait. Ce fait est assez difficile à penser car il ne s’agit pas de revenir à un âge d’or mais d’inventer autre chose. Il n’a jamais été question de quitter la société, de s’en passer, mais bien au contraire, de permettre à d’avantage de personnes d’y avoir une place. Simplement le système actuel semble tellement verrouillé que certaines prises de consciences ne peuvent mener qu’à des ruptures.
Il dépasse aussi le premier niveau de critique du système. A travers le groupe espagnol «?dinero gratis?» qui prône le vol pour comme moyen d’accès à la consommation. Il en démontre rapidement les limite, voler des fringues de marque à la mode ne remet rien en cause profondément, on reste dans le système de sur-consommation. Tout cela réduirait les revendications au pouvoir d’achat. Mais il pose aussi la question de l’utilisation des allocations chômage, du RMI, d’un revenu d’existence, de la protection sociale de certaines communautés.
Bref, ce film foisonne d’exemples en tout genre, de pistes de réflexions brouillonnes et hésitantes, d’actions concrètes et expérimentales, il redonne envie de vivre en société. Il nous rappel que l’homme n’est jamais satisfait et que finalement il reste encore beaucoup d’aventures à mener même si le film se referme de nouveau sur une claque comme pour nous dire : demandons l’impossible mais soyons réaliste. | |
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Romuald Abonné absent
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| Sujet: Re: Volem rien foutre al pais Ven 2 Mar 2007 - 10:22 | |
| Les jeunes de maintenant y veullent pu travailler, tous des jenfoutres. Ca nous promet une belle retraite ça Heureusement que dans les pubs au dessus, ils proposent de lire la dianétique de Lafayette Ron Hubbard pour nous guérir de nos maux. http://prevensectes.com/portrait.htm http://fr.wikipedia.org/wiki/L._Ron._Hubbard | |
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| Sujet: Re: Volem rien foutre al pais | |
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