|
| Autour de la fin de semaine normande | |
|
+3Romuald discoveur700 seb2nantes 7 participants | |
Auteur | Message |
---|
Colibri son excellence du royaume du bent
Nombre de messages : 2090 Age : 37 Localisation : Epinal (Vosges 88) Monture(s) : Lynxx attack blanc 406/559 vendu, et Baron xs noir 406/700 vendu également. Membre illégitime du forum donc ^^. Kilométrage : 1500 sur Lynxx et peut-être 2500 sur Baron... Date d'inscription : 24/05/2007
| Sujet: Re: Autour de la fin de semaine normande Jeu 18 Oct 2007 - 0:29 | |
| Cher Seb2Nantes, celà va peut-être te paraître bizarre, mais j'apprécie tes messages, enfin la plupart.. tout comme l'esprit un peu remuant de ce forum (sinon je n'y serais pas !). Celà dit, il y a aussi des limites à la tolérance, comme tu l'as si bien dit, et devant cette orgie de messages qui n'avaient rien à voir avec le vélo couché... (combien de message coup de gueule pour 1 message vélo pas trop râlant?) j'ai trouvé que celà commençait à bien faire. Comme je l'ai dit précédemment je ne suis pas contre parler d'autre chose non plus, et bien heureusement Simplement, et à titre d'exemple, les messages écologiques prolifèrent de partout en ce moment, et commencent du coup à souffrir de grâves maladies ce qui les rend difforme et parfois totalement contre-nature. A voir la foule de conneries et de non-sens qui se disent un peu partout (encore ce soir sur FR3 où d'ailleurs on a aperçu 1/2s un vélo couché m5 vert pomme, et entendu le nom de 'vélo couché'). Mais : quand on me parle de voiture qui consomment du carbone, la je rigole ! Ou qu'il ne faut surtout pas avoir de bois dur d'amazonie parce qu'il stockait du carbone (ah bon il y a pas si longtemps on disait 'consommez du bois ça fait du bien à nos forêts' en ajoutant que ça stocke du carbone durablement tant que le bois ne se désintègre pas. Ce qui est vrai). Ou bien encore la fixation forcée sur le carbone, et non sur de réels polluants bien bien plus dangereux qu'un petit réchauffement climatique. Des conneries comme ça yen a à la pelle, et la meilleure est peut-être l'électrique propre (et les déchets?) ceci dû à l'importance donnée au carbone (toute relative) : d'ailleurs il ne s'agit pas de carbone à proprement parler mais de dioxyde de carbone (co2). Bref tout se mélange de nos jours, et au final il n'en résulte pas grand chose de bon, mis à part un futur marché florissant. L'heure me semble plus à réfléchir sincèrement qu'à râler de toute part. Il y a beaucoup trop de fausses solutions ! Et j'ajoute en passant qu'on entend 'la prise de conscience actuelle...' ce n'est pas une prise de conscience mais un bourrage de crâne, et la résultante à celà est que les gens, même si ils changent un peu leurs habitudes, ne vont pas le faire en accord avec une volonté profonde, mais en suivant le troupeau, voire la mode, et comme toute mode ça se fini plus ou moins et on a la contre tendance assez rapidement (voir les manifs anti écolo de ce forum d'ailleurs). Pour exemple, il y a de mémoire.. 2 ans ? aux JT et autres : le sport était dangereux, un vrai danger public ! Le sport userait prématurément le corps, et puis les produits dopants dangereux et patati et patata. Ne surtout pas faire de sport, en plus ça creuse le trou de la sécu à coup d'arrêts maladie et soins en tout genre. NE-FAITES-PAS-DE-SPORT. Je ne sais pas si tout le monde s'en souvient, mais en tout cas moi, oui. En réalité le sport est bénéfique pour une longue liste de choses, dans beaucoup de domaines. Le cas où la campagne se serait un peu justifiée est le cas du sport de haut niveau, mais le citoyen lambda qu'est-ce qu'il en fait du haut niveau hein..). Aujourd'hui : mangez bougez, ne mangez pas trop gras trop sucré trop salé, faites au moins 30min de marche par jour blablabla.. vous connaissez la chanson. Qu'est-ce qui a changé en si peu de temps, hein, vous pouvez me le dire? Personnellement je suis trop "écolo" ou plutôt proche de la vie et de la nature pour suivre bêtement un mouvement plus troué qu'un gruyère qui ne sait pas dans quel coin il va pourrir. Quant à la révolte, j'ai déjà donné, et je la garde au fond de moi, elle fait partie intégrante de mon être, mais elle est aussi paisible que forte, et stable. De cette expérience, je sais où ça mène de passer son temps sur le net à lire des textes plus révoltés les uns que les autres, on aboutit exactement vers ce quoi on lutte et on finit par littérallement agresser son entourage qui 'bon sang mais ne comprend rien à la tragédie qui se déroule'. Mon message était aussi pour te mettre un petit peu en garde, parce que j'étais comme toi il n'y a pas si longtemps. Voilà, et non je n'ai pas de temps en ce moment, d'ailleurs demain 8h j'ai un petit partiel et j'ai encore beaucoup à réviser, seulement je trouve qu'il y a des choses importantes, et j'ai toujours pas mal de plaisir à venir ici avec vous tous. Bonne soirée, ou bonne journée à vous. Clément | |
| | | seb2nantes souverain du bent
Nombre de messages : 915 Localisation : La Chapelle sur Erdre (44) Monture(s) : avec des roues Date d'inscription : 18/06/2006
| Sujet: Re: Autour de la fin de semaine normande Jeu 18 Oct 2007 - 11:34 | |
| - colibri a écrit:
- [...] Quant à la révolte, j'ai déjà donné, et je la garde au fond de moi, elle fait partie intégrante de mon être, mais elle est aussi paisible que forte, et stable. De cette expérience, je sais où ça mène de passer son temps sur le net à lire des textes plus révoltés les uns que les autres, on aboutit exactement vers ce quoi on lutte et on finit par littérallement agresser son entourage qui 'bon sang mais ne comprend rien à la tragédie qui se déroule'. Mon message était aussi pour te mettre un petit peu en garde, parce que j'étais comme toi il n'y a pas si longtemps.[...]
Là je dis, BIEN DIT COLIBRI, belle maturité exprimée. Parce tu vois en plus, moi j'étais très loin d'être comme toi à ton âge et pas encore prêt d'avoir une vision aussi perçante et synthétique de la situation avant une bonne décennie de plus. Sinon, et comme le chante le dandy du massif central, il me semble que les jeunes générations se disent toujours plus rapidement que les anciennes : Sur des révolutions qui n'éclateront pas J'ai bâti ma raison, oui mefie-toi de moiSauf que les probabilités d'être prochainement confronté à des situations de rupture (des vraies, pas comme dans le programme démago de sarko, hein !?) et de crises majeures - climatiques, écologiques, géopolitiques ou les trois conjuguées - s'affolent, et que comme l'a déjà si bien résumé Rosa : La révolution ne paraît jamais plus improbable que la veille du jour où elle éclateBref, et pour conclure (momentanément), Il me semble qu'il n'est plus temps de penser qu'il y a des coups de pied au cul qui se perdent, mais bien plutôt de se dépêcher de se les balancer, comme de se les prendre, pour de bon... direct en pleine gueule. | |
| | | petit jean Bent Junky
Nombre de messages : 654 Age : 71 Localisation : alsace Monture(s) : M5 déboulonné, reproufixé + FUJIN SL1 Date d'inscription : 20/10/2006
| Sujet: Autour de la fin de semaine normande Ven 19 Oct 2007 - 22:32 | |
| J'ai mal à la tète à vous lire!! Pourquoi , notre ami SEB se torture - t - il l'esprit à ce point????? A toi tout seul, tu ne ne changeras pas le monde en un claquement de doigt.Même certaines révolutions, n'ont pas fait avancer les choses. Les avancées durables, ne se font qu'à très petits pas de fourmis, et les changements de mentalité demandent des générations........ Je te garantis qu'avant 2O ans, ton MORDANT retombera.!!!!! Moi, j'arrète pas de me torturer l'esprit, à me lançer de nos nouveaux défis. Après le 200, le 3OO KmS, et maintenant j'attends un week end favorable et une fenètre de météo acceptable(au dessus de 6 à 8 degrés la nuit) pour tenter un 24 heures en vélo couché. A 54 ans , il me faut me dépècher.J'aurai dû commencer plus tôt, PLUTOT que de me poser des tas de questions pendant des années et de végèter avec mes rèveries d'adolescent grandi trop vite!!! ET JE N'ARRIVE JAMAIS A REFLECHIR PLUS SEREINEMENT que SUR MON PETIT VELO COUCHE, SANS ME PRENDRE UN SEUL INSTANT AU SERIEUX!! COOL MAN, SINON TES enfants auront de toi le souvenir d'un PERE AIGRI!!! ROULE SUR TON FORMIDABLE BARON ET DETENDS TOI,, RESPIRE a PLEIN POUMONS !!!!!! SI TOUTEFOIS TU DEVAIS TE LANCER DANS LA POLITIQUE, OU COMME REVOLUTIONNAIRE, SEB, je cherche un BARON à bas prix , pour mon fils!!!( SéRIEUX)) AMITIES ET RESTONS ZEN | |
| | | seb2nantes souverain du bent
Nombre de messages : 915 Localisation : La Chapelle sur Erdre (44) Monture(s) : avec des roues Date d'inscription : 18/06/2006
| Sujet: Re: Autour de la fin de semaine normande Sam 20 Oct 2007 - 10:28 | |
| | |
| | | Romuald Abonné absent
Nombre de messages : 3946 Age : 63 Localisation : Nantes, Loire très Inférieure (44) Monture(s) : Décathlon avec frein à disque Kilométrage : zéro pointé Date d'inscription : 09/02/2005
| Sujet: Re: Autour de la fin de semaine normande Sam 20 Oct 2007 - 13:59 | |
| Un vent de Sebisme souffle sur le forum bentradieusement consensuel où le vernis bon teint craque sous la pression de penchants moins avouables. Va falloir penser à créer un nouveau forum qui ne cause que de vélo couché et de rien d'autre L'un des buts de ce que l'on appelait le "capitalisme" était de briser les solidarités (mouvement ouvrier, solidarités inter générationnelles...) pour que les revendications deviennent individuelles et non plus collectives. Son héritier, le libéralisme, a les mains libres pour faire reculer toutes les avancées sociales et prendre enfin sa revanche sur les luttes passées où il a cédé. Où s'arrêtera-t'il : retraites, sécurité sociale, 35h, congés payés... Le lobbying consistant à monter les "pauvres" les uns contre les autres en pointant les "favorisés" fait écran de fumée sur les véritables bénéficiaires du système, qui peuvent dormir encore longtemps sur leurs deux oreilles tant que les "contestataires" voudront changer le système de l'intérieur. Le pouvoir nous appartient collectivement, ce n'est pas la chasse gardée de castes politico financières qui ne sont que les employés et non les patrons (on nous aurait menti sur la fin supposée de l'ancien régime?). Travailler plus pour gagner le droit de contribuer encore plus à l'enrichissement des plus riches | |
| | | petit jean Bent Junky
Nombre de messages : 654 Age : 71 Localisation : alsace Monture(s) : M5 déboulonné, reproufixé + FUJIN SL1 Date d'inscription : 20/10/2006
| Sujet: Autour de la fin de semaine normande Sam 20 Oct 2007 - 19:19 | |
| [quote="Romuald"]Un vent de Sebisme souffle sur le forum bentradieusement consensuel où le vernis bon teint craque sous la pression de penchants moins avouables. Va falloir penser à créer un nouveau forum qui ne cause que de vélo couché et de rien d'autre LE PROBLEME CHEZ VOUS , CA MANQUE DE TOLERANCE!! Ca existe des forums politiques, des forums d'anarchistes des forums d'emmerdeurs publiques , j'en passe et des meilleurs. VOUS avez des seaux pleins de haine et de venin à déverser, ils seront BIENVENUE sur ces forums là!!! SI VOUS VOULEZ MOURIR pour des idées,, OK ,,,,, mais par sur un FORUM DE VELO COUCHE CE FORUM , ICI ,DEVRAIT ETRE RESERVE AUX GENS BIEN PENSANTS QUI VEULENT MOURIR DE MORT LENTE( BRASSENS) | |
| | | seb2nantes souverain du bent
Nombre de messages : 915 Localisation : La Chapelle sur Erdre (44) Monture(s) : avec des roues Date d'inscription : 18/06/2006
| Sujet: Re: Autour de la fin de semaine normande Sam 20 Oct 2007 - 20:47 | |
| Je n'y suis strictement (plus) pour rien moi, de ce qui se raconte sur le jaune... Tu vois bien que c'est dans l'air du temps. Par contre, pour celui-ci, j'avoue avoir dépassé depuis longtemps les bornes des limites... Je jure donc de faire pénitence et de ne plus troller poster jusqu'à au moins... demain... après demain... ?! | |
| | | seb2nantes souverain du bent
Nombre de messages : 915 Localisation : La Chapelle sur Erdre (44) Monture(s) : avec des roues Date d'inscription : 18/06/2006
| Sujet: Re: Autour de la fin de semaine normande Lun 22 Oct 2007 - 11:26 | |
| - Citation :
- COOL MAN, SINON TES enfants auront de toi le souvenir d'un PERE AIGRI!!!
Je suis bien d'accord avec toi man, je ne suis qu'un gros aigri, sauf que ce ne sont pas (encore) mes enfants qui morflent... 1942-2006 : réflexions sur un parallèle contesté (Emmanuel Terray)http://www.educationsansfrontieres.org/spip.php?article2159 - Citation :
- 12 octobre 2007
Guy Môquet n’est pas mort, je l’ai rencontré.
Le 22 octobre 2007, le président d’une grande démocratie ira [*] dans un lycée lire la lettre d’adieu d’un jeune condamné à mort, Guy Môquet. Cette lettre l’a, selon ses dires, beaucoup ému. Mais Guy Môquet n’est pas mort, je l’ai rencontré. Il s’appelle Armen.
Armen a sept ans. Le 25 septembre 2007, le cartable sur le dos, il traversait la cour de son école de Montauban. Il était encadré par deux policiers en uniforme et en armes. Les parents d’Armen sont étrangers. Le mercredi 10 octobre 2007, Armen a été placé en centre de rétention. Dans un premier temps, le juge des libertés avait prononcé sa remise en liberté, car il ne semble pas que dans notre beau pays, les enfants aient leur place en prison. Mais le tribunal de Toulouse a fait appel, et le juge des libertés, le bien mal nommé, a donc émis un nouveau jugement : Armen restera en détention. Aujourd’hui Armen est au centre de rétention de Cornebarrieu avec ses parents et sa soeur de huit ans. Armen ne mange plus. Armen ne parle plus. Armen est trop petit pour comprendre.
Pour l’anecdote, il faut préciser que les parents d’Armen viennent d’un pays, le Monténégro, qui ne fera rien pour faciliter leur retour, parce qu’ils sont d’origine serbe. Ils seront donc difficilement expulsables.
Le cas de cette famille est exemplaire du cynisme de notre gouvernement et devrait nous alarmer. Comment peut-on accepter qu'un instituteur soit obligé sur injonction de sa hiérarchie, de remettre à la police, un enfant de sept ans ? Comment des fonctionnaires de police peuvent-ils accepter l’ordre de se rendre dans une école pour interpeller un enfant ? Comment un juge des libertés peut-il se livrer à une telle parodie de justice et bafouer les droits les plus élémentaires de cet enfant ? Nos institutions, dont la fonction est de garantir un ordre social fondé sur la solidarité et le respect de la dignité humaine, sont-elles à ce point devenues vides de sens ?
Le traumatisme psychologique que nous faisons subir à cet enfant aujourd'hui, est semblable au traumatisme que subissent les enfants des pays en guerre. Mais sommes-nous en guerre ?
Il est inacceptable que l'on instrumentalise à des fins politiques la vie de cet enfant que l'on condamne.
Nous devons réagir.
Aline Louangvannasy
28 rue Borelly
12200 Villefranche-de-Rouergue
Professeur de philosophie au lycée Rive-Gauche à Toulouse
Secrétaire régionale de la CGT-Educ’action Midi-Pyrénées. [*] - Citation :
- The Associated Press - 21/10/07 à 20:41:05 - 219 mots
Politique française Sarkozy ne se rendra pas dans un lycée pour assister à la lecture de la lettre de Guy Môquet Le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino, a annoncé dimanche soir que le président de la République ne se rendrait pas dans un lycée lundi pour assister à la lecture de la lettre de Guy Môquet.
"Le président, hélas, ne pourra pas se rendre dans un lycée demain au vu de son agenda international puisqu'il doit recevoir le Premier ministre israélien Ehoud Olmert et ensuite partir pour une visite d'Etat au Maroc", a-t-il déclaré sur France-2.
Mais "cela n'a rien à voir avec l'agitation qui est le fait de quelques professeurs", a ajouté Henri Guaino en référence au refus de certains enseignants de se plier à la lecture de la lettre que le jeune résistant communiste avait envoyée à sa famille avant son exécution le 22 octobre 1941.
"Dans la plupart des établissements, les professeurs se sont donnés beaucoup de mal pour organiser cette journée", a-t-il assuré.
Le Syndicat national des enseignants de second degré (SNES, majoritaire) appelle à ne pas lire cette lettre pour refuser "l'instrumentalisation du devoir de mémoire" et "cautionner l'entreprise commémorative du 22 octobre, décidée par le seul chef de l'exécutif". AP - Citation :
- Halte au harcèlement de la famille Popov
Monsieur et madame Popov sont un jeune couple originaire du Kazakhstan victime de persécutions dans son pays (considérés comme des "colonisateurs", les Russes ne sont plus supportés par les Kazakhes, qui les chassent par tous les moyens y compris la violence extrême). Ils demandent l’asile politique à la France depuis 4 ans. Les Popov se sont établis à Vivier-au-Court et leur fille est née à Charleville-Mézières le 7 avril 2004. Ils parlent couramment le français.
Déboutés de leur demande d’asile politique par le tribunal administratif (le beau-père, renvoyé par la France, a pourtant été assassiné au Kazakhstan en mai 2005), ils ont espéré une régularisation humanitaire par la préfecture des Ardennes. En novembre 2006, ils se sont rendus volontairement dans les locaux de la police des frontières... où ils pensaient être convoqués pour obtenir enfin une carte de séjour ! Ils ont été arrêtés et placés en Centre de Rétention Administrative. La petite Véronique, deux ans et demi, a été mise en sécurité. Elle a ainsi échappé à la police qui venait l’arrêter à l’école maternelle, pour la conduire en rétention.
Ils ont été libérés sur intervention du ministère de l’Intérieur avant d’être arrêtés une seconde fois et libérés à nouveau suite à une importante mobilisation à Charleville.
Yekaterina et Vladimir Popov ont été arrêtés une nouvelle fois lundi 27 août à 7 heures du matin. Ils devaient être expulsés le lendemain à 9h. L’expulsion minute a cependant échoué. Ils ont été transportés au centre de rétention de Oissel, près de Rouen, avec leurs deux enfants Véronique (4 ans) et Geoffrey (quelques mois) mais une nouvelle tentative d’expulsion était prévue pour le lendemain, 31 août.
Connaissant les risques qu’ils encourent en cas de retour au Kazakhstan, ils supplient les autorités françaises de les autoriser à laisser Véronique et Geoffrey à leur grand-mère maternelle à Angers (en situation régulière et mariée à un Français).
Ils ont demandé que leur déclaration soit diffusée et portée à la connaissance du public afin que chacun mesure les horreurs auxquelles conduit l’acharnement du gouvernement contre les sans papiers en général et contre cette famille en particulier.
"La France nous oblige à partir vers la mort, c’est sûr à cent pour cent. "Encore plus depuis que la préfecture des Ardennes a fait faire une enquête auprès de la police du Kazakhstan, le KNB, ancien KGB. "Tout le monde peut comprendre qu’il est impossible pour nous de rentrer sans danger au Kazakhstan, où les russes qui restent sont déjà très brimés. "Véronique et Geoffrey, nos deux enfants aussi trouveront la mort là-bas, et quelle mort ! Quand les gendarmes sont venus nous chercher, j’ai voulu laisser mes enfants à ma mère ; ils m’ont dit non, les enfants viennent avec vous. "Si on nous embarquait de force, qu’on ait au moins pitié de nos enfants, qu’ils soient confiés à ma mère."
La famille Popov devait à nouveau être expulsée mardi 11 septembre. Ils ont été mis dans l’avion, Katerina s’est mise à hurler. Ils ont finalement été ramenés au centre de rétention de Rouen.
Le lendemain le juge des libertés et de la détention demandait leur libération. Ils étaient enfin libres à 22h 30. C’était sans compter sur l’acharnement de la préfecture de Maine et Loire contre cette famille : le préfet a fait appel de la décision et, le 14 septembre, la cour d’appel a cassé le jugement de la veille ; la famille est donc actuellement recherchée, et en grand danger d’expulsion. - Citation :
- COMMUNIQUÉ de la LDH (Ligue des Droits de l'Homme)
Paris, le 4 décembre 2006 http://www.ldh-france.org/
Week-end ordinaire de chasse aux sans-papiers : un mort, une blessée, trois jeunes enfants qui n’oublieront jamais
Vendredi 1er décembre, à 4h15 du matin, une famille de réfugiés politiques kosovars est réveillée dans un centre de rétention et embarquée par la police à destination de l’aéroport de Lyon. Il y a là les parents et aussi Qerim, 7 ans, Dashnor, 4 ans et Dashuriye, 3 ans, tous trois scolarisés. Monsieur Raba avait refusé, au Kosovo, de participer à des expéditions de l’UCK visant à brûler des villages serbes ; toute la famille est en exil, trois autres de ses membres sont réfugiés politiques en Suisse, en Autriche et en Suède. Là, dans la France de 2006, tous sont embarqués, roulés dans des couvertures en pleine nuit, paquets ordinaires de la chasse aux sans-papiers.
Des militants du RESF tentent de s’opposer pacifiquement à cet embarquement nocturne. Un policier dit à l’un d’eux, dont la couleur de peau était trop basanée à son goût : « toi tu devrais être content d’être en France », et il ajoute à la cantonade : « il est Français, ce copain ? » Scène ordinaire de la vie des « minorités visibles » dans notre pays.
A 7h15, on embarque la famille dans un avion pour Paris-Roissy. Elle ne proteste guère car la police lui a fait croire qu’on l’emmenait devant un juge des libertés à Paris. Mais à Roissy, on les traîne de force dans un avion kosovar. Madame Raba, qui sait qu’elle risque sa vie si elle rentre au Kosovo, s’accroche à la passerelle. On l’en arrache, elle est blessée au pied et abondamment contusionnée. Les enfants hurlent, l’aîné (7 ans) a été lui aussi bousculé par les policiers. Scènes ordinaires d’un Etat qui se veut un Etat de droit... et une terre d’asile.
Entre temps, deux passagers du vol Lyon-Paris qui avaient protesté ont été débarqués sans ménagement et placés en garde à vue. L’un d’eux est vice-président du conseil régional de Rhône-Alpes. Air France envisage de porter plainte contre lui pour préjudice commercial lié au retard de l’avion. Scènes ordinaires de la confrontation entre la liberté du commerce, la solidarité citoyenne et le droit d’asile.
Finalement, la mobilisation citoyenne a pu empêcher provisoirement l’expulsion de cette malheureuse famille, qui a été ramenée à Lyon. Dimanche matin, leur rétention a été prolongée de cinq jours. L’appel est jugé ce lundi. Tout reste encore possible, y compris le pire.
Le pire est arrivé, ce même vendredi 1er décembre, dans le centre de rétention du Canet, à Marseille. Kazim Kustule, jeune sans papiers kurde de 22 ans s’est pendu dans sa chambre. Il avait un travail dans le Vaucluse, on l’avait arrêté sur le chantier. Personne n’avait jamais eu à se plaindre de lui. Il n’avait commis aucune autre infraction que de vouloir vivre en France. Il en est mort. Il avait deux enfants.
Tout cela se fait au nom de la République française, en décembre 2006. Jusqu’où entraînera-t-on notre pays sur ce chemin ? Jusqu’à quand allons-nous laisser faire ? Et en Mai 2007, vous avez voté quoi vous ?!... | |
| | | Romuald Abonné absent
Nombre de messages : 3946 Age : 63 Localisation : Nantes, Loire très Inférieure (44) Monture(s) : Décathlon avec frein à disque Kilométrage : zéro pointé Date d'inscription : 09/02/2005
| Sujet: Re: Autour de la fin de semaine normande Lun 22 Oct 2007 - 13:17 | |
| Qui était Guy Môquet? http://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_M%C3%B4quet - Citation :
- En ce qui concerne Guy Môquet, l'arrestation de son père en octobre 1939 est un événement marquant qui renforce son ardeur militante. Réfugié avec sa mère et son frère dans la Manche, il revient alors seul à Paris, où il milite clandestinement au sein des Jeunesses communistes[5]. Il écrit une lettre au président de l'assemblée Édouard Herriot pour demander la libération de son père. Avec l'occupation de Paris par les Allemands et l'instauration du gouvernement de Vichy, Guy Môquet déploie une grande ardeur militante pour coller des « papillons » et distribue des tracts qui reflètent la ligne politique de son parti en été 1940.
Dans ces tracts, c'est surtout la misère qui est épinglée : « Des magnats d'industrie (Schneider, De Wendel, Michelin, Mercier [...]), tous, qu'ils soient juifs, catholiques, protestants ou francs-maçons, par esprit de lucre, par haine de la classe ouvrière, ont trahi notre pays et l'ont contraint à subir l'occupation étrangère [...] De l'ouvrier de la zone, avenue de Saint-Ouen, à l'employé du quartier de l'Étoile, en passant par le fonctionnaire des Batignolles [...] les jeunes, les vieux, les veuves sont tous d'accord pour lutter contre la misère…[6] ». Ils réclament également la libération des prisonniers communistes incarcérés depuis l'automne 1939[5].
Guy Môquet est arrêté à seize ans le 15 octobre 1940 au métro Gare de l'Est par trois policiers français dans le cadre du décret-loi Daladier du 26 septembre 1939 interdisant la propagande communiste. Passé à tabac pour qu'il révèle les noms des amis de son père[7], et emprisonné à Fresnes, puis à Clairvaux, il est ensuite transféré – malgré son acquittement – au camp de Châteaubriant (Loire-Atlantique), où étaient détenus d'autres militants communistes généralement arrêtés entre septembre 1939 et octobre 1940. Il est à la baraque 10, la baraque des jeunes, où il se lie d'amitié avec Roger Sémat et Rino Scolari. Ce dernier, un peu plus âgé que lui, deviendra un des responsables FFI au moment de la Libération de Paris[8].
Le 20 octobre 1941, Karl Hotz, commandant des troupes d'occupation de la Loire-Inférieure, est exécuté à Nantes par trois jeunes communistes. Le ministre de l'Intérieur du gouvernement de collaboration de Pétain, Pierre Pucheu, sélectionne des otages communistes « pour éviter de laisser fusiller cinquante bons Français » : dix-huit emprisonnés à Nantes, vingt-sept à Châteaubriant et cinq Nantais emprisonnés à Paris.
Deux jours plus tard, neuf poteaux sont dressés à la Sablière, vaste carrière à la sortie de Châteaubriant. En trois groupes, les vingt-sept otages s'y appuient, refusent qu'on leur bande les yeux et s'écrient: « Vive la France ! » devant le peloton d'exécution. Guy Môquet est le plus jeune. Il a un évanouissement mais il est fusillé dans cet état[9]. Il est abattu à 16 heures. Avant d'être fusillé, il avait écrit une lettre à ses parents. A propos d'un boulevard au nom pas vraiment anodin : http://fr.wikipedia.org/wiki/Cours_des_50-Otages - Citation :
- Le cours des 50-Otages est une des artères principales et emblématiques de Nantes. Il est situé à l'endroit où se tenait l'ancien cours de l'Erdre qui fut comblé et dévié, pour passer maintenant par un tunnel, passant sous les cours Saint-Pierre et Saint-André, et rejoignant le canal Saint-Félix.
Les travaux de comblement débutent en 1929. Au titre des dommages de guerre, c'est une entreprise allemande qui est chargée des travaux, sous la direction de l'ingénieur Karl Hotz.
Karl Hotz revient à Nantes en 1940, en tant que « feldkommandant » des forces d'occupation. Il est assassiné près de la cathédrale de Nantes le 20 octobre 1941 par Gilbert Brustlein. L'arme de Guisco Spartaco, qui visait le médecin-capitaine Sieger, s'enraye au moment de tirer.
En représailles, 48 otages déjà incarcérés pour faits de résistance à Paris, Nantes et Châteaubriant, sont désignés, avec l'aide du régime de Vichy. Le 22 octobre 1941, à la carrière de la Sablière, située à la sortie de Chateaubriant, 27 otages sont fusillés par les Allemands. Leur exécution se déroule en trois salves, à 15 h 50, 16 h 00 et 16 h 10. Tous refusent d'avoir les yeux bandés et les mains liées. Ils meurent en chantant la Marseillaise. Le même jour, seize autres résistants sont fusillés au champ de tir du Bèle, à Nantes, et cinq au fort du Mont-Valérien. | |
| | | seb2nantes souverain du bent
Nombre de messages : 915 Localisation : La Chapelle sur Erdre (44) Monture(s) : avec des roues Date d'inscription : 18/06/2006
| Sujet: Re: Autour de la fin de semaine normande Lun 22 Oct 2007 - 14:09 | |
| - Citation :
- Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance. Un compromis entre gaullistes et communistes. Il est grand temps de le réformer, et le gouvernement s'y emploie.
Adieu 1945, raccrochons notre pays au monde ! Les annonces successives des différentes réformes par le gouvernement peuvent donner une impression de patchwork, tant elles paraissent variées, d'importance inégale, et de portées diverses : statut de la fonction publique, régimes spéciaux de retraite, refonte de la Sécurité sociale, paritarisme...
A y regarder de plus près, on constate qu'il y a une profonde unité à ce programme ambitieux. La liste des réformes ? C'est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s'agit aujourd'hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance ! C'est signé de l'illustre Denis Kessler et la suite ( ) est ici : http://www.challenges.fr/opinions/1191448800.CHAP1020712/adieu_1945_raccrochons_notre_pays_au_monde_.html | |
| | | Romuald Abonné absent
Nombre de messages : 3946 Age : 63 Localisation : Nantes, Loire très Inférieure (44) Monture(s) : Décathlon avec frein à disque Kilométrage : zéro pointé Date d'inscription : 09/02/2005
| Sujet: Re: Autour de la fin de semaine normande Lun 22 Oct 2007 - 16:03 | |
| Coincidence (ou pas) dans les tracts communistes que distribuait Guy Môquet : - Citation :
- Dans ces tracts, c'est surtout la misère qui est épinglée : « Des magnats d'industrie (Schneider, De Wendel, Michelin, Mercier [...]), tous, qu'ils soient juifs, catholiques, protestants ou francs-maçons, par esprit de lucre, par haine de la classe ouvrière, ont trahi notre pays et l'ont contraint à subir l'occupation étrangère [...]
http://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_de_Wendel - Citation :
- À la fin de l'Ancien Régime, Ignace de Wendel d'Hayange, officier d'artillerie, fonde Le Creusot avec l'ingénieur anglais William Wilkinson. Toutefois, la Révolution contraint les Wendel à émigrer ; leurs biens, dont les forges d'Hayange, sont vendus comme biens nationaux. C'est François de Wendel qui, de retour d'émigration, les rachète en 1804 et les développe sous l'Empire et la Restauration. Au XIXe siècle, la sidérurgie lorraine dominée par les Wendel atteint un développement considérable, grâce en particulier à l'extension des chemins de fer. La famille de Wendel met en œuvre une politique sociale inspirée par ses convictions catholiques, souvent qualifiée de paternalisme.
La guerre de 1870 se termine par l'annexion de la Moselle et Hayange se trouve du côté allemand. Sollicités par un groupe allemand, les Wendel se refusent à vendre, afin de maintenir la présence française en Lorraine annexée ; ils fondent de nouvelles usines à Jœuf, du côté français de la frontière.
Au XXe siècle, les industries de la famille de Wendel atteignent leur apogée. François de Wendel, député puis sénateur, président du Comité des Forges, régent de la Banque de France (et ainsi désigné comme faisant partie des « 200 familles »), est considéré comme un des principaux acteurs d'une politique conservatrice qui échoue avec l'avènement du Front populaire. En 1940, refusant de voter les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain, il s'exclut de la vie politique.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la famille de Wendel contribue à la reconstitution d'un pôle sidérurgique français important (fusion d'entreprises pour former Sollac puis Sacilor). François de Wendel est ainsi épaulé par ses deux frères : Maurice et Humbert. C'est d'ailleurs ce dernier qui sera à l'origine de la création de SOLLAC. La mort des trois frères sur une période de dix années (François en 1949, Humbert en 1954 et Maurice en 1962) annonce la fin des grands maîtres des forges, dont le dernier sera Henri de Wendel, mort en 1982. C'est ainsi que, fragilisée par un strict contrôle des prix et par une croissance accélérée des capacités de production destinée à répondre aux exigences du Plan (usine de Fos-sur-Mer), la société Wendel et Cie, devenue Wendel-Sidelor puis Sacilor, passe en 1978 sous la coupe des banques d'État, avant d'être formellement nationalisée en 1981 pour se fondre dans Usinor-Sacilor puis Arcelor.
Sous l'égide d'Ernest-Antoine Seillière, la maison de Wendel est depuis lors devenue une société d'investissement. Wendel Investissement a ainsi acheté au groupe Lagardère Editis (n° 2 français de l'édition) et détient des participations dans le fabricant de matériel électrique Legrand et la société internationale de certification Bureau Véritas. | |
| | | seb2nantes souverain du bent
Nombre de messages : 915 Localisation : La Chapelle sur Erdre (44) Monture(s) : avec des roues Date d'inscription : 18/06/2006
| Sujet: Re: Autour de la fin de semaine normande Lun 22 Oct 2007 - 16:59 | |
| Il ne reste plus alors qu'à boucler la boucle avec l'appel des anciens résistants aux générationsfutures jeunes générations, du 8 mars 2004. - Citation :
- Au moment où nous voyons remis en cause le socle des conquêtes sociales de la Libération, nous, vétérans des mouvements de Résistance et des forces combattantes de la France Libre (1940- 1945), appelons les jeunes générations à faire vivre et retransmettre l’héritage de la Résistance et ses idéaux toujours actuels de démocratie économique, sociale et culturelle.
Soixante ans plus tard, le nazisme est vaincu, grâce au sacrifice de nos frères et soeurs de la Résistance et des nations unies contre la barbarie fasciste. Mais cette menace n’a pas totalement disparu et notre colère contre l’injustice est toujours intacte.
Nous appelons, en conscience, à célébrer l’actualité de la Résistance, non pas au profit de causes partisanes ou instrumentalisées par un quelconque enjeu de pouvoir, mais pour proposer aux générations qui nous succéderont d’accomplir trois gestes humanistes et profondément politiques au sens vrai du terme, pour que la flamme de la Résistance ne s’éteigne jamais :
Nous appelons d’abord les éducateurs, les mouvements sociaux, les collectivités publiques, les créateurs, les citoyens, les exploités, les humiliés, à célébrer ensemble l’anniversaire du programme du Conseil national de la Résistance (C.N.R.) adopté dans la clandestinité le 15 mars 1944 : Sécurité sociale et retraites généralisées, contrôle des « féodalités économiques » , droit à la culture et à l’éducation pour tous, presse délivrée de l’argent et de la corruption, lois sociales ouvrières et agricoles, etc. Comment peut-il manquer aujourd’hui de l’argent pour maintenir et prolonger ces conquêtes sociales, alors que la production de richesses a considérablement augmenté depuis la Libération, période où l’Europe était ruinée ? Les responsables politiques, économiques, intellectuels et l’ensemble de la société ne doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par l’actuelle dictature internationale des marchés financiers qui menace la paix et la démocratie.
Nous appelons ensuite les mouvements, partis, associations, institutions et syndicats héritiers de la Résistance à dépasser les enjeux sectoriels, et à se consacrer en priorité aux causes politiques des injustices et des conflits sociaux, et non plus seulement à leurs conséquences, à définir ensemble un nouveau « Programme de Résistance » pour notre siècle, sachant que le fascisme se nourrit toujours du racisme, de l’intolérance et de la guerre, qui eux-mêmes se nourrissent des injustices sociales.
Nous appelons enfin les enfants, les jeunes, les parents, les anciens et les grands-parents, les éducateurs, les autorités publiques, à une véritable insurrection pacifique contre les moyens de communication de masse qui ne proposent comme horizon pour notre jeunesse que la consommation marchande, le mépris des plus faibles et de la culture, l’amnésie généralisée et la compétition à outrance de tous contre tous. Nous n’acceptons pas que les principaux médias soient désormais contrôlés par des intérêts privés, contrairement au programme du Conseil national de la Résistance et aux ordonnances sur la presse de 1944.
Plus que jamais, à ceux et celles qui feront le siècle qui commence, nous voulons dire avec notre affection : « Créer, c’est résister. Résister, c’est créer ». Signataires : Lucie Aubrac, Raymond Aubrac, Henri Bartoli, Daniel Cordier, Philippe Dechartre, Georges Guingouin, Stéphane Hessel, Maurice Kriegel-Valrimont, Lise London, Georges Séguy, Germaine Tillion, Jean-Pierre Vernant, Maurice Voutey. | |
| | | seb2nantes souverain du bent
Nombre de messages : 915 Localisation : La Chapelle sur Erdre (44) Monture(s) : avec des roues Date d'inscription : 18/06/2006
| Sujet: Re: Autour de la fin de semaine normande Mar 23 Oct 2007 - 23:07 | |
| - Romuald a écrit:
- http://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_de_Wendel
Il s’appelait Guy Môquet, il avait 17 ans, habitait rue Baron dans le 17ème - Citation :
- Le 21 août 1941, au métro Barbès-Rochechouart, celui qui deviendra le Colonel Fabien a tiré sur un officier allemand. C’est le premier acte en France de résistance armée. Le 20 octobre à Nantes, le lieutenant-colonel Holtz, commandant de la place, est abattu. À Paris, le général Stülpnagel ordonne de fusiller cinquante otages. Ce n’est pas la première fois que les nazis exécutent des patriotes. À Rouen, en juillet 1940, Étienne Achavanne a été exécuté après un sabotage. Le 23 décembre 1940, Jacques Bonsergent, dont une station de métro porte aussi le nom, est également exécuté. Mais il s’agit maintenant de représailles de masse. De masse, mais pas aveugles.
Le 21 octobre, le chef du bureau du sous-préfet de Châteaubriant part pour Paris avec un dossier de 200 noms. Pierre Pucheu, ministre de l’Intérieur de Pétain, va choisir 27 noms. Les autres seront choisis dans d’autres lieux de détention. Mais qui est Pierre Pucheu ? Administrateur des fonderies de Pont-à-Mousson, des aciéries de Micheville, fondateur du Cartel international de l’acier, il est l’un des plus éminents représentants de ce qu’on appelait alors le Comité des forges et de cette bourgeoisie qui, après le triomphe de Hitler, entend prendre sa revanche sur le Front populaire. Pucheu, donc, choisit. Politiquement. Charles Michels, secrétaire général des cuirs et peaux CGT ; Jean-Pierre Timbaud, dirigeant de la métallurgie CGT ; Jean Poulmarch, dirigeant du syndicat des produits chimiques CGT ; Jules Vercruysses, dirigeant du textile CGT ; Désiré Granet, dirigeant du papier-carton CGT ; Jean Grandel, secrétaire de la fédération postale CGT... Les autres sont professeurs, étudiants, ouvriers. Presque tous sont communistes et nombre d’entre eux sont des élus. Charles Michels est député de Paris, Granet est adjoint à Vitry, Grandel est maire de Gennevilliers. Guy Môquet, dix-sept ans, est le fils du député communiste de Paris Prosper Môquet. Pucheu choisit. | |
| | | normandie-bents pharaon du bent
Nombre de messages : 632 Age : 53 Localisation : La Harengere (27, Eure) Normandie Date d'inscription : 13/03/2005
| Sujet: Re: Autour de la fin de semaine normande Mar 11 Déc 2007 - 12:08 | |
| ..................... | |
| | | aka phénix du bent
Nombre de messages : 1171 Localisation : Sarkoland - West Coast Date d'inscription : 15/10/2007
| Sujet: Re: Autour de la fin de semaine normande Dim 27 Avr 2008 - 15:51 | |
| Du comité des forges à l'IUMM en passant par l'ultra-droite collaborationniste et anti-communiste, et tiens-même, en passant z'aussi par l'actuel secrétariat aux entreprises du gouvernement naboléonien (bouh le gros vilain amalgame ), c'est ici : UIMM : Fluidifions, Fluidifions... (1) Histoire et pratiques http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1428
et surtout là : UIMM : Fluidifions, fluidifions... (2). La piste du financement politique. http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1427
Bonnes sorties bien couchées, et puis surtout bon sommeil après, pour les z'autres... | |
| | | normandie-bents pharaon du bent
Nombre de messages : 632 Age : 53 Localisation : La Harengere (27, Eure) Normandie Date d'inscription : 13/03/2005
| Sujet: Re: Autour de la fin de semaine normande Lun 28 Avr 2008 - 17:57 | |
| ....................................... | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Autour de la fin de semaine normande | |
| |
| | | | Autour de la fin de semaine normande | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |