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| apprenons la cuisine de temps de crise | |
| | Auteur | Message |
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chakiroul khan du bent
Nombre de messages : 415 Age : 52 Localisation : Lyon (Villeurbanne) Monture(s) : Baron XS, Stinger XS, CGX, Mistral 2003, Thys Date d'inscription : 27/04/2007
| Sujet: apprenons la cuisine de temps de crise Mer 4 Mar 2009 - 1:21 | |
| Elle est super Clara, 91 balais, cours de cuisine sur youtube, elle se remémore les recettes de cuisine pendant la crise de 29, beaucoup de "potatoes" et de "pasta" : https://www.youtube.com/watch?v=DuMkW35BwK8&feature=related https://www.youtube.com/watch?v=3OPQqH3YlHA&feature=channel
http://174.129.234.45/Depression_Cooking/Welcome.html | |
| | | figaro Bent junky
Nombre de messages : 108 Age : 63 Localisation : LUYNES 37 Monture(s) : M5 Tica Date d'inscription : 16/12/2007
| Sujet: Re: apprenons la cuisine de temps de crise Mer 4 Mar 2009 - 3:04 | |
| On est pas très éloignés des haricots rouges-maïs mexicains ou riz lentilles indiens, bref: la base de toute bouffe qui nous respecte. | |
| | | chakiroul khan du bent
Nombre de messages : 415 Age : 52 Localisation : Lyon (Villeurbanne) Monture(s) : Baron XS, Stinger XS, CGX, Mistral 2003, Thys Date d'inscription : 27/04/2007
| Sujet: Re: apprenons la cuisine de temps de crise Mer 4 Mar 2009 - 11:53 | |
| il y avait aussi une recette pommes de terre - saucisses, du coup moins intéressante évidemment... combien de temps déjà que Claude Aubert enfonce le clou sur l'alimentation ? 30 ans ?
enfin le plus intéressant dans l'affaire, c'est Clara | |
| | | aka phénix du bent
Nombre de messages : 1171 Localisation : Sarkoland - West Coast Date d'inscription : 15/10/2007
| Sujet: Re: apprenons la cuisine de temps de crise Mer 4 Mar 2009 - 23:47 | |
| J'allais fourrer ça dans "les illusions libérales" et puis j'ai réalisé qu'il s'agissait bien d'une recette de crise en bonne et due forme : LA DETTE COMME TECHNIQUE DE GOUVERNEMENT (MACRO ET MICRO) ET COMME TECHNIQUE DE DRESSAGE À LA « RESPONSABILISATION » (CULPABILISATION)
Le secret de la croissance de la Corporate America est la dette qui finance surtout la consommation (derrière chaque dollar de PIB, 5 dollars de crédits). Mais la dette/crédit n’est pas seulement un moteur économique, c’est aussi une technique de gouvernement des conduites des individus.
Le capitalisme contemporain, d’une part, encourage les individus à s’endetter en ôtant à l’endettement moléculaire toute charge culpabilisatrice (dans LA GÉNÉALOGIE DE LA MORALE, Nietzsche nous rappelle que dans la langue du protestantisme, « dette » et « faute », se disent de la même manière !) ; d’autre part, il culpabilise les mêmes individus en tant que « responsables » des déficits molaires (de la sécurité sociale, de l’assurance maladie, de l’assurance chômage, etc.), qu’ils doivent s’engager à combler.
La presque totalité des « réformes » néolibérales (intermittence, retraites, etc.) sont légitimées par les déficits, alors que tout le monde peut constater aujourd’hui que le deficit spending (l’endettement de l’Etat) est une question toute politique ! Cette incitation à contracter des crédits et cette obligation à faire des sacrifices pour réduire le « trop » des dépenses sociales ne sont pas contradictoires puisqu’il s’agit d’installer les gouvernés dans un système de « dette infinie ». On n’en a jamais fini avec la dette dans le capitalisme financier, tout simplement parce qu’elle n’est pas remboursable (avec les « dépenses sociales » pour sauver le système, on en a pour quelques générations !).
Cette « dette infinie » n’est pas d’abord un dispositif économique, mais une technique sécuritaire pour réduire l’incertitude du temps et des comportements des gouvernés. En dressant les gouvernés à promettre (à honorer leur crédit), le capitalisme dispose à l’avance de l’avenir, puisque les obligations de la dette permettent de prévoir, de calculer, de mesurer, d’établir des équivalences entre les comportements actuels et les comportements à venir. Ce sont les effets de pouvoir de la dette sur la subjectivité (culpabilité et responsabilité) qui permettent au capitalisme de jeter un pont entre le présent et le futur.
Selon la logique néolibérale, les allocations chômage ne sont pas un droit acquis en payant des cotisations, mais une dette qui doit être remboursée avec intérêts : elle doit être payée par les constants efforts du débiteur pour maximiser son employabilité. Ainsi les « services » de l’État-providence ne sont ainsi pas des droits sociaux, mais un « crédit » que le système vous a aimablement octroyé. La visée de ces techniques de gouvernement des conduites est de construire une mémoire, inscrire l’obligation dans le corps et l’esprit.
Pour que ces effets de pouvoir de la monnaie sur la subjectivité fonctionnent, il faut donc sortir de la logique des droits individuels et collectifs et entrer dans la logique des crédits (les « investissements » du capital humain).
Les capitalistes qui « brûlent » des centaines des milliards de dollars lors de chaque crise financière sans s’embarrasser, d’aucune promesse, sont les mêmes qui, pour 900 millions d’euros de déficit du régime d’assurance-chômage des intermittents, évoquent des catastrophes économiques et sociales d’une ampleur apocalyptique. N’en déplaise à la bande des « refondateurs sociaux » (François Ewald, Denis Kessler et le baron Seillière), le capitalisme financier est tout sauf un capitalisme « risquophile », puisque, comme on le voit avec la crise des subprimes, ce sont d’autres que les « entrepreneurs » (les contribuables) qui sont obligés d’acquitter une dette qu’ils n’ont jamais contracté. Miracles du capitalisme !
Interluttants n°29 - décembre 2008 | |
| | | aka phénix du bent
Nombre de messages : 1171 Localisation : Sarkoland - West Coast Date d'inscription : 15/10/2007
| Sujet: Re: apprenons la cuisine de temps de crise Jeu 5 Mar 2009 - 23:23 | |
| Dette toujours (CQFD)... http://www.e24.fr/economie/france/article64376.ece - Citation :
- La France qui avait échappé à la récession au troisième trimestre 2008 en affichant une petite croissance de 0,14%, a connu un important retournement au quatrième trimestre (-1,2%), rejoignant les autres pays riches en crise dont la croissance devrait reculer de 2% en 2009 selon les prévisions du FMI.
Si ces chiffres se confirment, la France connaîtra la pire récession depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Lors des crises précédentes, le PIB s'était contracté de 0.9% en 1993 et de 1% en 1975. Mais les années suivant ces crises, la croissance était revenue à un haut niveau, à 2.2% en 1994 et 4.4% en 1976. Or, les économistes sont aujourd'hui plus pessimistes. Le retour de la croissance reste entouré de beaucoup d'incertitudes. De fait, la récession ou une croissance quasi-nulle pourrait bien s'installer.
Les finances publiques risquent de fortement souffrir en raison du ralentissement économique. Le déficit public (Etat, collectivité, Sécurité sociale) va s'enfoncer à plus de 4.4% selon Eric Woerth soit plus de 100 milliards d'euros. Bruxelles qui a entamé contre la France la procédure pour déficit excessif, prévoit une plongeon de 5.4% du déficit public. Le déficit de la France avait déjà dépassé récément la barre des 3% fixé par le Pacte de Stabilité et de Coissance, entre 2002 et 2004.
Sur le long terme, la France renoue avec les déficits records du début des années 90. En 1993, il avait atteint -6.4% du PIB et -5.4% du PIB en 1994. De son côté, la dette publique qui permet de financer ces déficits en empruntant aux ménages et entreprises françaises et étrangères, risque de crever le plafond des 70% du PIB en 2009. Avant de réviser ces prévisions, Bercy se préparait à couvrir 80 milliards d'euros de déficit et à rembourser le capital de sa dette à hauteur de 110 milliards d'euros soit au total 190 milliards de dette. Ce dérapage de la dette publique s'inscrit dans une progession régulière de l'endettement depuis les années 80 où elle s'affichait alors à 20% du PIB. La dette a donc plus que triplé en 20 ans.
La France aggrave son endettement vis-à-vis de l'extérieur mais la qualité de sa dette est encore notée AAA par les agences de notations financières ce qui signifie que l'hexagone reste considéré comme un emprunteurs solvable à moyen et long-terme. En d'autres termes, une augmentation des impôts permettra toujours de payer la dette de la France. En revanche, le service de la dette (les intérêts de la dette) grève gravement le budget de l'Etat puisqu'il représente le deuxième poste de l'Etat dans son budget. Et leur part progresse. | |
| | | chakiroul khan du bent
Nombre de messages : 415 Age : 52 Localisation : Lyon (Villeurbanne) Monture(s) : Baron XS, Stinger XS, CGX, Mistral 2003, Thys Date d'inscription : 27/04/2007
| Sujet: Re: apprenons la cuisine de temps de crise Jeu 5 Mar 2009 - 23:53 | |
| m'enfin c'est fini de troller mon post !
tu reprendras bien une assiette de "egg drop soup" avec "of course potatoes" https://www.youtube.com/watch?v=yREFkmrrYiw&feature=channel | |
| | | aka phénix du bent
Nombre de messages : 1171 Localisation : Sarkoland - West Coast Date d'inscription : 15/10/2007
| Sujet: Re: apprenons la cuisine de temps de crise Jeu 5 Mar 2009 - 23:57 | |
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| | | chakiroul khan du bent
Nombre de messages : 415 Age : 52 Localisation : Lyon (Villeurbanne) Monture(s) : Baron XS, Stinger XS, CGX, Mistral 2003, Thys Date d'inscription : 27/04/2007
| Sujet: Re: apprenons la cuisine de temps de crise Lun 9 Mar 2009 - 6:13 | |
| quand je dis que je préfère les recettes de Clara... | |
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