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| Consommer bio... mais surtout... consommer... | |
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seb2nantes souverain du bent
Nombre de messages : 915 Localisation : La Chapelle sur Erdre (44) Monture(s) : avec des roues Date d'inscription : 18/06/2006
| Sujet: Consommer bio... mais surtout... consommer... Lun 6 Aoû 2007 - 12:30 | |
| A lire : Le bobo, le bio et le réchauffement climatiqueVoici l'intro : - Citation :
- Les bourgeois et les super-riches ont une solution: revenir à la nature et, sans se priver, se créer un mode de vie bio.
Oui, mais voilà, dans "consommer bio", il y a "consommer". Un marché parallèle pas moins nocif se développe et les émissions de carbone courent toujours, avec le riche consommateur écolo amateur qui s"achète une bonne conscience tout en continuant de piller la planète et ses habitants. Illustration en images z'animées avec l'indispensable journal Grolandais ici : Click on thisBref, rien de nouveau sous le soleil... | |
| | | canis familiaris phénix du bent
Nombre de messages : 1221 Age : 54 Localisation : Naoned Monture(s) : assise, pliée, debout, couchée Kilométrage : 1 Date d'inscription : 08/08/2009
| Sujet: Re: Consommer bio... mais surtout... consommer... Mer 11 Nov 2009 - 17:20 | |
| En grande distribution, le bio beaucoup plus cher que le conventionnel LEMONDE.FR avec AFP | 11.11.09 | 08h10 • Mis à jour le 11.11.09 | 12h02 - Citation :
- Les produits bio vendus en grandes surfaces coûtent 72 % plus cher que les produits conventionnels correspondants, selon une enquête menée par le magazine spécialisé Linéaires dans son édition de novembre.
Le magazine, qui rappelle que le marché du bio a connu une croissance officiellement mesurée à 25 % en 2008, pour un chiffre d'affaires estimé à 1 milliard d'euros en grandes et moyennes surfaces, a comparé les prix de plus de six cents "produits conventionnels et bio strictement comparables en termes de marque, de recette, et de format/conditionnement" dans quatre enseignes : Leclerc, Carrefour, Intermarché et Géant Casino, parmi "les plus impliquées dans la vente de bio", notamment via leur offre de produits de marques de distributeurs.
PRÈS D'UN PRODUIT SUR TROIS DÉPASSE LES 90 % DE DIFFÉRENTIEL
"Manger bio coûte en moyenne 72 % plus cher", conclut l'enquête qui dénonce le discours officiel prétendant que la différence de prix se situe autour de 20 %. De son côté, la directrice de l'Agence Bio, Elisabeth Mercier, interrogée par le magazine, explique : "Entre 20 et 30 % plus cher, c'est bien ce que me disent les responsables des enseignes à chaque fois que je les rencontre." Mais près d'un produit sur trois "dépasse les 90 % de différentiel", précise Linéaires.
Par catégories de produit, la charcuterie et le traiteur bio coûtent 95 % de plus, les fruits et légumes 90 %, l'épicerie sucrée 74 %, l'épicerie salée 73 % et la crémerie 57 %. Selon Yves Marin, fondateur du cabinet de conseil en distribution Dashkoma interrogé par Linéaires, la différence de prix s'explique de plusieurs manières : "Les enseignes positionnent l'offre bio en se posant la question : 'Quel prix le client est-il prêt à payer ?' Et en l'occurrence le bio touche une clientèle urbaine, âgée et CSP+, qui n'est pas très regardante sur les étiquettes", estime-t-il. http://www.lineaires.com/Distribution-et-magasins/Les-actus/72-plus-cher-le-vrai-prix-du-bio | |
| | | canis familiaris phénix du bent
Nombre de messages : 1221 Age : 54 Localisation : Naoned Monture(s) : assise, pliée, debout, couchée Kilométrage : 1 Date d'inscription : 08/08/2009
| Sujet: Re: Consommer bio... mais surtout... consommer... Mer 13 Jan 2010 - 20:04 | |
| Un grand merci à tous ceux qui n'ont rien d'autre à foutre de leur pognon que de se ruer sur ce nouveau placement financier qui consiste à recouvrir son toit de panneaux solaires pour revendre à prix d'or son électricité "verte" à EDF. Car devinez un peu ce qu'ils feront chez EDF (prochainement "privatisé") pour conserver décupler leur marge tout en déboursant des milliards à racheter cette production archi-subventionnée : Ils augmenteront leurs tarifs généraux d'autant (par le biais de la CSPE*)... (*) http://www.cre.fr/fr/espace_operateurs/service_public_de_l_electricite_cspe/mecanisme - Citation :
- Le gouvernement s'attaque à la bulle spéculative dans le photovoltaïque
(AFP) – Il y a 12 heures
PARIS — Le gouvernement a annoncé mercredi des mesures pour résorber la bulle spéculative qui s'est formée dans la production d'électricité solaire et qui aurait pu entraîner à terme une hausse des tarifs de l'électricité.
L'installation de panneaux solaires s'est beaucoup développée à la faveur d'un décret de 2006 obligeant Electricité de France (EDF) à acheter à un tarif préférentiel l'électricité produite par des panneaux solaires installés sur les toitures ("intégré au bâti", selon les termes du décret). EDF doit l'acheter au prix de 58 centimes par kilowattheure (KWh) au lieu de 31,4 centimes pour les autres installations solaires.
Pour profiter de ce tarif, de nombreux investisseurs se sont mis à construire des bâtiments vides, sans autre but que la production d'électricité solaire. Le gouvernement a publié mercredi de nouvelles règles, plus restrictives, afin de réduire l'"effet d'aubaine" que représentait les anciennes.
Les projets déposés après le 1er novembre 2009 et n'ayant pas fait l'objet d'une demande complète de raccordement au réseau électrique seront recalés.
Ils "devront faire l'objet d'une nouvelle demande d'achat de l'électricité aux nouvelles conditions tarifaires" publiées mercredi, indique le ministère de l'Energie dans un communiqué présentant les nouveaux tarifs d'achat.
Ce phénomène a pris une ampleur exceptionnelle à partir de novembre quand le gouvernement a annoncé son intention de réviser les tarifs.
Alors que mi-2009, EDF enregistrait chaque mois environ 5.000 demandes de contrat d'achat, elles avoisinent aujourd'hui 3.000 par jour.
Dans un avis rendu début décembre, la Commission de régulation de l'Energie (CRE) avait pointé du doigt cette bulle spéculative aboutissant à la construction de bâtiments sans utilité sociale.
"Le choix se porte généralement sur des bâtiments réputés à usage agricole, qui bénéficient du privilège de pouvoir s'implanter dans des zones rurales non-constructibles", soulignait le gendarme de l'énergie.
Outre ces serres s'étendant à perte de vue, il peut aussi s'agir d'ombrières installées sur des parkings de supermarché.
Cette envolée, si elle s'était poursuivie, aurait pu coûter cher aux consommateurs qui financent le rachat de l'énergie photovoltaïque par le biais de la Contribution au service public de l'électricité (CSPE).
"Cela aurait coûté 56 milliards d'euros sur 20 ans, soit 2,8 milliards d'euros par an. Il aurait fallu augmenter de 10% la facture d'électricité des Français", explique-t-on au ministère de l'Energie.
Comme annoncé en septembre, ces tarifs restent toutefois globalement inchangés. Mais le tarif de 58 centimes/kWh, présenté comme "le plus élevé au monde", est désormais réservé aux "bâtiments existants" d'habitation, d'enseignement ou de santé, et bénéficiant d'une conception architecturale et esthétique particulière.
Pour les autres bâtiments existants (bureaux, industries, commerces, bâtiments agricoles), le tarif est fixé à 50 centimes/ kWh. Enfin, pour les bâtiments qui ne peuvent bénéficier de ces deux premiers tarifs, un tarif avec "intégration simplifiée au bâti" est créé à 42 centimes/kWh.
Les panneaux solaires installés à même le sol pourront toujours bénéficier du tarif de 31,4 centimes/kWh. Ce tarif montera à 37,7 centimes pour les régions les moins ensoleillées, afin de permettre "une meilleure répartition des centrales solaires sur le territoire national".
Début décembre, la CRE avait jugé ces tarifs trop élevés au vu de la baisse très forte du prix des panneaux solaires depuis un an, qui atteint 30% à 50% selon les technologies.
Le ministère estime au contraire que ces tarifs assurent "une rentabilité appropriée des investissements solaires", dans son communiqué. Il rappelle en outre avoir pour objectif de développer "une véritable filière industrielle en France" dans le domaine du photovoltaïque. Retour au développement durable (des inégalités)... https://www.dailymotion.com/video/x5lp0j_ecolo-bobo-y_fun | |
| | | canis familiaris phénix du bent
Nombre de messages : 1221 Age : 54 Localisation : Naoned Monture(s) : assise, pliée, debout, couchée Kilométrage : 1 Date d'inscription : 08/08/2009
| Sujet: Re: Consommer bio... mais surtout... consommer... Jeu 14 Jan 2010 - 11:34 | |
| Interview "L'électricité verte est un luxe" Propos recueillis par Emilie Lévêque http://www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/l-electricite-verte-est-un-luxe_224598.html?XTOR=EPR-175 - Jacques Percebois, professeur d'économie de l'énergie à l'Université de Montpellier a écrit:
- Pourquoi le prix de rachat de l'énergie solaire est plus élevé ?
Car la production est très onéreuse, de l'ordre de 200 euros le mégawattheure. Ceci dit, les prix des panneaux solaires ont fortement baissé depuis un an, d'environ 30% à 50% selon les technologies. C'est pourquoi les tarifs de rachat sont à mon avis actuellement excessifs.
Qui supporte la différence ? EDF ?
Non, c'est le consommateur, par le biais de la contribution au service public de l'électricité (CSPE). Cette contribution recouvre à la fois le tarif social de l'électricité, la péréquation spatiale entre les zones urbaines et rurales et donc le surcoût lié à la production d'énergie éolienne et solaire. Cela représente environ 4,5 euros par mégawattheure sur la facture EDF.
Donc si la production d'énergie à partir de panneaux solaires ou d'éolienne explose, la facture des consommateurs va augmenter ?
Oui, l'énergie verte est un luxe. Sa production a un coût élevé que supporte au final le consommateur. C'est d'autant plus un luxe que la France n'a pas besoin d'énergie solaire, qui ne fonctionne que l'été, ou éolienne, mais de nouvelles centrales à gaz ou à charbon qui permettraient de supporter les pics de consommation pendant les périodes de grand froid comme nous en connaissons actuellement.
Cette politique de tarifs préférentiels est-elle efficace?
La production des éoliennes a été multipliée par 20 en 6 ans, représentant aujourd'hui 4.000 mégawattheures, soit l'équivalent de production d'une centrale nucléaire. C'est beaucoup moins sensible pour le photovoltaïque qui ne représente que 1.000 mégawattheures.
La France va-t-elle atteindre l'objectif de 20% d'énergies renouvelables d'ici à 2020 ?
Cela ma paraît difficile. Les énergies renouvelables représentent aujourd'hui environ 13% de la production électrique française, dont 12% issus des centrales hydrauliques. Or il n'est plus possible de développer le parc hydraulique car il n'y a plus de sites pour construire des barrages. La production d'énergie solaire est trop aléatoire selon les saisons, et trop coûteuse. Quand aux éoliennes, leur implantation dans le paysage suscite de plus en plus d'oppositions. La solution sera de créer des sites d'éoliennes offshore, en mer. Mais la route est longue pour combler le retard d'ici 10 ans. | |
| | | Colibri son excellence du royaume du bent
Nombre de messages : 2090 Age : 37 Localisation : Epinal (Vosges 88) Monture(s) : Lynxx attack blanc 406/559 vendu, et Baron xs noir 406/700 vendu également. Membre illégitime du forum donc ^^. Kilométrage : 1500 sur Lynxx et peut-être 2500 sur Baron... Date d'inscription : 24/05/2007
| Sujet: Re: Consommer bio... mais surtout... consommer... Jeu 14 Jan 2010 - 13:10 | |
| Ah bon les panneaux solaires ne produisent pas en hiver, merde alors... Moins, certes, mais pas du tout !?.... et encore c'est relatif, vu que le rendement baisse avec la hausse de la température alors l'été dans le sud à 40°C à l'hombre !!
Cela dit, les capteurs solaires sont plutôt bien (chauffe eau, air..), mais les panneaux sont encore actuellement trop chers et trop ridiculement efficaces. Il faut attendre, certains chercheurs ont enfin compris qu'il était plus efficace d'avoir des mini capteurs avec une bonne lentille de Fresnel par exemple, qui transmet une surface beaucoup plus grande de soleil à ce mini capteur plus efficace. Les coûts vont être taillés à la hache, car beaucoup moins de surface de capteur au très couteux silicium sera nécessaire. | |
| | | canis familiaris phénix du bent
Nombre de messages : 1221 Age : 54 Localisation : Naoned Monture(s) : assise, pliée, debout, couchée Kilométrage : 1 Date d'inscription : 08/08/2009
| Sujet: Re: Consommer bio... mais surtout... consommer... Lun 8 Aoû 2011 - 3:46 | |
| Petit tour d'horizon actualisé et constat toujours aussi globalement accablant pour la "filière" bio... Florissante industrie de l’agriculture biologique Par Philippe Baqué http://www.monde-diplomatique.fr/2011/02/BAQUE/20129 - Citation :
- Extrait : Bionest n’est pas un cas isolé en Andalousie. Dans les environs d’Almería, AgriEco produit sous cent soixante hectares de serres, conditionne et commercialise de septembre à fin juin plus de onze mille tonnes de tomates, poivrons et concombres « bio ». Dans les serres dotées de technologies de pointe, les intrants sont certifiés bio et les saisonnières sont roumaines et marocaines. M. Miguel Cazorla, son directeur, prévoit avec fierté une nouvelle expansion de la société. Exportée par des norias de poids lourds dans tous les supermarchés et boutiques spécialisées bio d’Europe, les légumes d’AgriEco sont dès le début de l’hiver en concurrence directe avec les produits des serres « bio » d’Italie, du Maroc et d’Israël... Sur le pourtour méditerranéen, la guerre commerciale devient farouche, pour le plus grand profit des intermédiaires.
Après le plombier polonais, voilà maintenant la noix bio polonaise... Le faux bio, une affaire en orhttp://www.presseurop.eu/fr/content/article/842921-le-faux-bio-une-affaire-en-or - Citation :
- La culture des légumes bio, pour lesquels l'Agence pour la restructuration et la modernisation de l'agriculture, distribue aux maraîchers une dotation de1 550 złotys [environ 380 euros] par hectare cultivé, reste un domaine réservé aux véritables écolos, et non à des spéculateurs attirés par les profits. Ceux-ci préfèrent investir dans la noix bio, particulièrement rentable en terme de subventions. On fait une véritable affaire, si la subvention concerne quelques centaines, voire un millier d'hectares : dans ce cas la dotation peut atteindre 2.800.000 zł [près de 700 000 euros]. Tout le monde sait ici que la noix vaut de l’or.
Tout le monde, y compris les sociétés de certification biologique, qui, de leur propre aveu, ne vérifient sur le terrain ni les cultures ni les récoltes, car la loi ne les y oblige pas. "Si l'entreprise de certification exprime néanmoins quelques réserves, l’agriculteur biologique lui préférera une autre, plus indulgente", explique Teresa Ropelewska d'Agro Bio Test. La remise en question du caractère bio d’une exploitation par des certificateurs trop rigoureux peut même leur valoir un procès. Les sociétés de certification, qui tiennent à garder leurs clients, deviennent ainsi très disciplinées et discrètes. | |
| | | reflets de vert humble
Nombre de messages : 7 Localisation : Strasbourg Monture(s) : Baron vert, vitus 787 de temps en temps et de moins en moins j'espère Kilométrage : Kilométrage? Dur de compter. Date d'inscription : 15/06/2011
| Sujet: Re: Consommer bio... mais surtout... consommer... Mer 24 Aoû 2011 - 12:29 | |
| J'ai entendu l'autre jour un témoignage sur un paysan bio qui fait des paniers de légumes… des conditions de travail dégueu… pause de seulement une demi-heure à midi, de la main d'oeuvre immigrée (plus "pratique" pour le paysan car ne fait pas d'histoires sur les conditions de travail…)… c'est affligeant.
Mais à côté de ces tartuffes il y a aussi de vrais paysans bio que je connais… qui font de vrais trucs en respectant ce qui est autour… | |
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| Sujet: Re: Consommer bio... mais surtout... consommer... | |
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