Nocturne...

Monsieur le Baron n'étant que de sortie le Dimanche en ce moment, c'est encore avec le VTT que j'ai fait une sortie hier en fin d'après midi (ça valait mieux vu le circuit... )

http://www.e-monsite.com/denis68/rubrique-1005608.html

même pas vu un chevreuil ni entendu un cerf brâmer...

Citation :

même pas vu un chevreuil ni entendu un cerf brâmer...

C'est curieux, moi j'ai bien cru entendre un loup-GAROU!

J'ajoute que t'es vraiment un fin gourmet... une boîte de petits pois pour toi tout seul, chauffée à même la flamme, quel luxe! quelle débauche!

Et pendant ce temps, le monde va à la catastrophe, le prix du baril ne cesse de grimper, le peak oil approche, la banquise rétrécit comme une vieille chaussette, et Kingersheim commence à poser ses meubles sur des briques de peur d'être submergé par les océans.

Tu serais pas un peu inconscient mon p'tit Denis?

Formidable ta sortie , c'est exactement le genre de ballade que j'adore et je me prépare à en faire une cet aprem et soir, mais en VC car le VTT c'est plus pour moi , le FESSIER dit NON, MERCI.

En plus ta vidéo, est ,à mon gout ,une des meilleures , les jeux d'ombre sont splendides

LES STOPS , tu les respectes jamais????,

Jo a dit; Tu serais pas un peu inconscient mon p'tit Denis?

Il faut toujours une certaine dose d'inconscience, sinon on ne fait rien!!!

BRAVO, BRAVO

petit jean a écrit:

le FESSIER dit NON, MERCI.

le mien non plus mais je ne me laisse pas faire, et s'il insiste je lui mets un bon coup de pied (avec les pompes de JO... )

j'ai pas vu le stop il faisait nuit...

T'es un extra-terrestre Denis

Quelle idée d'aller de nuit dans des coins où il n'y a personne même en plein jour. La pause déjeuner est tout bonnement surréaliste.

Mais quel pied le vtt

Ben y a pas longtemps j'ai du faire 10 bornes à pied en poussant le vélo dans les chemins car j'avais crevé...

et au moment de regonfler la nouvelle chambre à air, plus de pompe !!

je l'avais paumée avec les secousses...

et pas la peine d'attendre qu'un cycliste passe !

maintenant elle est bien scotchée en plus des fixations !

salut aux Alsaciens
c est quoi Denis tes longues portées?

j'ai une Cateye HL530 (à LED) pour la route quand ça ne va pas trop vite, ça éclaire loin mais pointu, t'as un peu l'impression d'être dans un tunnel... par contre l'autonomie est très bonne !

sinon j'ai 2 Sigma EVO, 1 sur le cintre + 1 sur le casque. J'allume seulement celle du cintre en cas de brouillard (sinon éblouissement avec celle du casque) et celle du dessus en cas de besoin. L'avantage, plus de lumière, ça éclaire où tu vas et vers où tu regardes. Eclairage nettement plus puissant et confortable que la HL530. Avec ça tu roules sans problème et avec une bonne autonomie (3 heures) et un poids raisonnable, plus sécurité si une lâche...

indispensable pour filmer, sinon j'ai juste des petites taches de lumière sur l'écran , ou descendre presque à la même vitesse qu'en plein jour, un spot avec ampoule dichro 35w 12v en faisceau 24° (bricolage...). Là ça devient équivalent à rouler de nuit en voiture !
autonomie 3/4 d'heure, mais j'emporte une 2ème batterie en réserve pour être tranquille. Mais là le poids n'est plus tellement raisonnable (1 kg 250 la batterie...)

je panache un peu tout ça selon le type de sortie que je vais faire, mais en général je me contente des 2 Sigma + la HL530.

C'est tentant une rando de nuit , Les chevreuils et les cerfs n'ont pas d' "yeux de chats" EL530, donc ils dorment la nuit.

ça c'est pas sûr...

c'est surtout ça que je crains la nuit, les sangliers ou chevreuils ça te traverse devant sans prévenir. Y des fois tu en vois plusieurs, et d'autres fois rien du tout !

j'avais déjà des sangliers (même une mère avec ses petits alors j'ai pas trop bronché... ) à 3 ou 4m devant en train de chercher à bouffer, en plein dans le faisceau de ma lampe, ils ne me remarquaient même pas ! Puis d'un coup y en a un qui a levé la tête, humé l'air, poussé un grognement et tout le monde s'est barré d'un coup !

c'est ça aussi qui est sympa quand tu roule de nuit dans les forêts

malheureusement j'avais juste un appareil photo qu'arrivait pas à faire le point car trop sombre... (Pentax Optio W30 étanche mais pas terrible pour faire le point dans ces conditions)

le we a ralonge du 1 nov , c'etait royal; plein de patelins avec des gens patibulaires, peu de flaques et de trou, du bon fromage de ferme, dla philosophie de route en bobo cycleur.
et puis pour couronner, un ti pasage sur les cotes de nuits , histoire de siffler un bourgogne et ne pa revenir brdouille sur la svoie.
a plus

Citation :

Et pendant ce temps, le monde va à la catastrophe, le prix du baril ne cesse de grimper, le peak oil approche, la banquise rétrécit comme une vieille chaussette, et Kingersheim commence à poser ses meubles sur des briques de peur d'être submergé par les océans.

Tu serais pas un peu inconscient mon p'tit Denis?

Je profite (lâchement) du sujet sur les activités nocturnes et je rebondis sur la bonne blague du dessus pour (encore) refourguer un de mes textes de chevet...

Citation :

Quelle ressemblance entre Eichmann à Jérusalem et Papon à Bordeaux ? L'inhumanité. Il y a inhumanité dès lors qu'il n'y a plus de pensée. Il n'y a plus de pensée quand l'homme est réduit (se réduit) à un fonctionnement, un fonctionnaire qui fonctionne. Cette inhumanité n'est pas le lot exclusif de certains, nous sommes, chacun d'entre nous, le lieu crucial où se mêlent et s'affrontent inhumain et humain, pensée et impensée.
[...]
Maurice Papon est l'archétype d'un pouvoir confisqué par une bourgeoisie d'Etat aveuglée de suffisance. Mais un pouvoir que nous déléguons, un pouvoir dont nous nous dépossédons. Les chaînes de la liberté sont très lourdes à porter. Entre dominants et dominés, il y a connivence tacite.
[...]
Un peu ronflant ce que je vous raconte. Un peu écoeurantes, ces indignations vertueuses plus de cinquante ans plus tard, les << j'accuse >> des petits procureurs de ces jours-ci.
L'intransigeance, la nôtre, d'aujourd'hui, serait-elle à la hauteur de la lâcheté d'hier ou masquerait-elle d'autres lâchetés, actuelles celles-là ?
Aujourd'hui, nous sommes tous des résistants de l'an quarante, nous sommes tous dans le Vercors et tous nous libérons Paris. Qu'aurions-nous fait à leur place ? La réponse ? Difficile. Il faut restituer, consulter l'histoire, entendre aussi vibrer les mémoires. Mais la question n'est pas : Qu'est-ce nous aurions pu faire, qu'est-ce que nous aurions dû faire à leur place ?, mais : Qu'est-ce que nous faisons à notre place aujourd'hui, ici ?
Qu'est-ce que nous faisons à notre place, comment faire pour savoir ce qui est possible ? Et comment faire pour que le possible (et l'impossible) advienne ?

Daniel Mermet, Bordeaux, procés Papon, 16 octobre 1997.