[Hautes Pyrénées] VAL D'AZUN

Stay tuned...



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Les vacances semblent s'être bien passées !

Amicalement.

Moui... Disons qu'elles ne se sont pas trop mal déroulées, avec des fenêtres météo capricieuses, des fenêtres familiales tout autant, et la conjugaison des deux plus qu'incertaine.
Bref... En vacances, à mon âge de vieux trentenaire mais jeune papa, soit l'on part tranquillement à vélo en abandonnant soigneusement femme z'et enfants sur le bord de la route, soit l'on assume stoïquement sa conjugalité doublé (triplé, quadruplé, quintuplé, etc...) de sa paternité et l'on peut définitivement oublier la bicyclette. Mais tenter de concilier les deux dans un environnement aussi tentateur qu'imprévisible, tout ça dans un temps plus que limité, peut vite relever de la torture mentale et morale...

Quoi qu'il en soit, voici en guise de sommaire, mes plus hauts faits de gloire vélocipédiques au cours de cette campagne pyrénéenne 2008.

Le col des désillusions (sur ma condition physique et mon niveau de préparation, sans parler de mon mental de grimpeur)...


Qui fut suivi du col de l'espoir (sur une route perdue et défoncée, dans le froid et le brouillard, mieux vallait en avoir)...


Auquel succéda le col de la renaissance (coïncidant avec l'inopiné retour de l'été pour une bonne douzaine d'heures durant)...


Avant que n'advienne le col de la retraite (l'Aubisque inaccessible, retranché dans une forteresse de brume)...


Ne restait plus alors qu'à prendre la voie verte, au fin fond de la vallée des gaves (ainsi qu'une énième et mémorable saucée).

Tout d'abord merci pour les efforts et sacrifices que tu consent pour assurer la pérennité de ma retraite.

On se souvient longtemps de ces cols pyrénéens courts mais raides. La longue traversée pour rejoindre l'Aubisque depuis le Soulor n'est sans doute pas la partie la plus intéressante de la montée (surtout dans le brouillard et la circulation).

La position de tes bidons permet-elle de boire en roulant ?

Amicalement.

Pour les bidons, c'est très moyennement voir pas du tout accessible en roulant pour le moment. Il faudra voir avec le temps si je développe des degrés de liberté inédits dans les articulation des bras ou si je découvre la bonne "gesture".

A par ça, après ma déconfiture dans le col des Bordères et ma relative remise en forme dans celui de Spandelles, je m'attaquais donc confiant, et surtout, fait exceptionnel, sous le soleil, à Couraduque...

Je mettrai pas loin d'une heure pour monter, soit guère plus de 6 de moyenne, ce qui constitue un record inversé dans l'histoire de mes (déjà piètres) performances. D'ailleurs, je rappellerai quelques données chiffrées, concernant ma préparation, de type véritablement professionnelle, dans cette entreprise : surement pas plus de 1000 bornes parcourues depuis le début de l'année, 14,5 Kg minimum de vélo + 1,5 Kg supplémentaire de flotte et de petit matériel, des manivelles ultra-courtes en 160 mm et rien de mieux que 2,40 m de développement pour affronter n'importe quel pourcentage...


Résultat : Parfois plusieurs arrêts nécessaires par kilomètre parcouru pour faire redescendre la machine sous les 180 pulsations/min ; fréquence très facilement mesurable sans aucune électronique embarquée, grâce au simple flux sanguin qui vous fouette alors littéralement les tempes et les tympans plus de trois fois par seconde...


Le sommet est en vue, les vivres sont encore nombreuses et les cuisses répondent toujours aux ordres, bref le morale est excellent...


Le meilleur moment, dans l'amour comme dans les cols, c'est définitivement bien lorsque l'on monte l'escalier, comme disait l'autre.
Me voilà donc rendu au sommet, petit paradis du parapente et du mountainbike en été, du ski de fond en hiver.
En face, se détache le Pic du midi d'Arrens, au pied duquel passe justement le col des Bordères...


Reste quand même la descente, dans laquelle je déchausserai régulièrement pour passer les épingles à la supermotard, jambe à l'intérieur bien tendue en avant, n'ayant plus aucune confiance en mon vélo dans les virages sur l'angle, et étant affublé depuis le début du séjour de nouvelles cales et pédales auto (merci au passage au stock P'tit Gibus Cycles décidément jamais z'en manque de références diverses et (a)variées). Au final, 10 minutes de descente, compressée à moins de 5 en avance rapide X2...

ainsi positionnés, les bidons sont très accessibles :



sympa la descente. On sent qu'il y a de la pente. Grâce au tracteur, tu t'es fait une voiture. Il aurait fallu la doubler à la régulière.

Amicalement.

Justement, pour s'affranchir du trafic automobile, le miséricordieux créa donc les voies vertes.
Géographiquement parlant, la voie verte des gaves n'est évidemment pas dans le val d'Azun puisqu'elle relie Lourdes à Pierrefitte-Nestalas, en contre-bas, sur 17 Km à la déclivité quasi-nulle, au creux de la vallée des gaves, dans un paysage grandiose où se succèdent de nombreux pics (de Ger, de Pibeste, de Hautacam, du Cabaliros, de Viscos) z'et autres embouchure de vals z'enchanteurs, A LA SIMPLE CONDITION QUE LE CIEL NE SOIT PAS BOUCHÉ ( ).


Descente dans la vallée en passant par Saint-Savin.



Station au pied de la chapelle de Piétat pour me repentir r'enfin me pencher r'au balcon du Lavedan.



Le départ de la voie, à l'ancienne gare de Pierrefitte, indique également la liaison avec Cauterets (VTT tolérés) via les z'historiques voies ferrées des stations thermales.



Au détour d'une ligne droite, un hommage au grand MOZINOR



Bon, OK, j'avoue, en fait je n'ai pas quitté Thouaré-sur-Loire.



Ah-non, finalement c'est bien le franchissement du gave de Pau.



Arrivée à Lourdes en plein 150e anniversaire des z'apparitions. Il pleut des cordes et ça caille sévère.
Le lecteur à la vue particulièrement perçante (ou dégradée ) peut contempler le Pic de Ger et son célèbre funiculaire.



Retour à Argelès pour un poor lonesome bentrider (ambiance "telegraph road").

Merci AKA, de nous faire partager tes aventures. Les photos des Cols du Soulor et Spandelles me font furieusement penser à la plaine du Rhin aujourd'hui, pas tellement pour leur altitude, mais plutôt pour l' ambiance nuageuse, pluvieuse et donc extrêmement accueillante qui s'en dégage. Un temps à pas mettre un cycliste couché au dehors.
Un jour, je ferai les cols des Pyrénées avec mon Mistral. Je pense battre ton record inversé. J'arrive à tenir jusque'à 4 Km/h.

Au fait, c'est Clémenceau qui disait que le meilleur moment,"quand on escalade un col", c'est quand on monte l'escalier. Mais tu le savais déja.

vue du col de Spandelle
https://servimg.com/view/12882486/2

Beau compte rendu! Belles images!
çà fait drôle la vidéo en compréssé, çà faisait un moment que je me disais qu'il va la gratter la caisse à pétrole!

Argh... Splendide... Merci Alain pour la vue depuis le col de Spandelles.

Je n'avais personnellement pas pu contempler le pic Mondragon et c'est quand même bien les boules vu le panorama grandiose.
En plus, un courant d'air a couché le vélo impécablement sur le dérailleur arrière, juste après la photo (pathétiquement matérialiste... je sais...), et j'ai été bon pour détordre tout ça comme je pouvais pour pouvoir redescendre...


Mais je n'avais quand même pas perdu l'après-midi car j'avais fait une rencontre avec un animal véritablement mythique dans la montée...


Et pouvoir contempler à loisir cette petite merveille avait suffit à mon bonheur pour tout le reste de la sortie...


Heureusement d'ailleurs car la redescente fut au moins aussi éprouvante que la montée sur un revêtement extrêmement dégradé, avec carrément de bons gros nids de poule en plein dans la trajectoire.
J'ai été tellement secoué que mes cales en étaient complètement dévissées à la fin et que j'ai mis pratiquement une heure a récupérer la complète sensibilité de mes mains et de mes pieds, une fois rentré.
Sans parler du film inexploitable de la descente à cause des vibrations omniprésentes mais z'aussi de la grosse humidité ambiante : David Hamilton, sort de ce corps cet objectif !?...

Une salamandre qui essaie à ce point de ressembler à ton Baron, je comprends ton émotion mon cher AKA! Si un jour t'en vois une bleu métallisé, prends la en photo pour moi. D'avance merci!

Trêve de moquerie, car question rencontre, j'ai également croisé la route de not' Dédé Denis68 à nous, en pleine goguette avec sa bande de potes, sur la route du Soulor...

"Pour lui, tout a commencé par une nuit sombre, le long d'une route solitaire de campagne,
alors qu'il cherchait un raccourci que jamais il ne trouva."


Je jette donc l'éponge pour l'Aubisque et redescends vers Arrens-Marsous en claquant des dents,
trempé de sueur par l'ascension et congelé par le climat du col.
Les réflexes sont lents alors qu'émerge aussi brusquement que souvent en plein milieu de la route,
un véritable bestiaire : vaches, moutons et...


Je m'arrête aussitôt pour immortaliser l'instant. Heureusement que les look sont en alu,
car leur couleur rouge pétant attire toutes les convoitises...


Une dernière frayeur sur le passage canadien et quelques centaines de mètres plus bas, la vue se dégage, le climat redevient plus clément.
Je suis vidé, les mains encore crispées sur les freins, les jambes tétanisées,
et pourtant je n'ai pas donné un seul coup de pédale depuis le sommet...

Dommage que t'es pas eu que du beau temps car chaussée humide et vue bouchée c'est pas le top en montagne... mais au moins t'auras échappé aux coups de soleil !

Super le film, les photos et les commentaires !

Il ne manque plus que quelques clichés de quand tu soutiens la croissance par la consommation des ménages de boisson nationale anisée, avec Hans l'Allemand et Lucien le Belge sous le auvent de la caravane, pour que ce reportage de tes wacances soit réellement complet.

bravo pour toutes jolies photo
en particulier la salamdre qui a fini sur le fond écrant du pc de ma fille
merci est encore bravo

hééééééé !!! vraiment spécial ce baron sur fond Hamiltoné, ça tombe a pic tes tophs pour ce méme guidon que j'essaye de campé, mais je me demande quel est l'angle de la potence telescopique , que je n'ai pas encore,en tenant compte qu'il soit le plus bas possible, pour la vue,en attendent on aprécie tes photos , et tu as du en baver vu les hauteurs, chapeau !
(la vidéo est un peut rapide si je puis me permetre) mais nickel quand méme !salut a toi .

Arf, mince alors, il me restait encore une photo du bestiaux en vacances.
Ça va nous faire remonter le sujet pour pas grand chose...

et tu le vend ? tu va le regretté grave dans qq mois, l'avoir a ce point transformé et adapté a ta sauce, tu as un sacré coup de patte,car je le trouve .... beau !! mais c'est sur ,est t'il bon ? pas sur ?tu va au boulot avec quoi désormais ?.... un projet ?j'te vois bien en traction directe .... arff !! encore plus de temps a mettre au point, roulé en Triban ?.... non ch'te crois pas allez AKA ! roule comme tu veux ! Jean.

l etrange a écrit:

j'te vois bien en traction directe .... arff !! encore plus de temps a mettre au point...

Pile dans le mille Jean !...
Sauf que ça n'existe pas z'encore en 2X622 à part le Silvio qui ne m'inspire pas beaucoup...
Il se pourrait donc bien que je me fasse la main sur un antique Flevo-Racer...

Tu sais Jean, c'est plus les modifs and Co qui intéressent M'sieur Aka, plutôt que de rouler avec.

Le meilleur moment, c'est quand on monte (ou démonte, ou découpe) l'escalier, un vélo... ou ce que l'on veut.

oh !!! ah bon Romuald ? y roule pas s't'AKA ? il promene sa progéniture c'est déja pas mal !

bon ! on aime bien les moments ou un nouveau vélo lui trotte dans la tete , car, ça nous fait des vaccances,y nous Z'enverras moins d'articles politico-m.rdique,ouoh... ! j'déconne AKA !

je vais posté bientot ma production TD.... ET SUR LE BLEU !

l etrange a écrit:

bon ! on aime bien les moments ou un nouveau vélo lui trotte dans la tete , car, ça nous fait des vaccances,y nous Z'enverras moins d'articles politico-m.rdique,ouoh... ! j'déconne AKA !

Tiens, tu me rappelles soudainement qu'il serait plus que temps pour moi de reprendre ma méditation (monacale ) du Petit traité à l'usage des jeunes générations avant que de me frotter r'enfin r'à L'insurrection qui vient, plutôt que de tenter ici ou ailleurs de dévier un quelconque et ultra-hédoniste baby-boomer de sa voie royale vers l'anesthésie ultime.