lolonovo prince du bent
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| Sujet: les vélos déviants Dim 14 Nov 2010 - 11:49 | |
| Bonjour tout le monde , j'ai trouvé ça à méditer, attention certains utilisateurs de vélos déviants vont être couchés sur un casier psychiatrique ! Un petit copier/coller pris sur le lien http://www.humanite.fr/28_09_2010-la-psychiatrie-en-marche-454457 - Citation :
le 29 Septembre 2010
société La psychiatrie en marche
Les psychiatres manifestaient, hier, à Paris. Ils ne supportent plus l’équation simpliste «psychiatrie égale danger» et se mobilisent contre la réforme sécuritaire programmée.
Une loi pour enfermer davantage. Voilà contre quoi une centaine de psychiatres manifestaient, hier matin, devant le ministère de la Santé, à Paris. Leur principal grief se focalise en effet sur un nouveau projet de loi « relatif aux droits et à la protection des personnes faisant l’objet de soins psychiatriques », prévu pour cet automne, et qui ne parle que de soins sous la contrainte.
Une instauration des soins sans consentement
Cette réforme du système
– qui prend en charge 3 millions de personnes présentant des troubles psychiques – avait été réclamée par Nicolas Sarkozy, en 2008, après la mort, à Grenoble, d’un étudiant poignardé par un malade échappé d’un hôpital. Elle instaure des soins sans consentement, y compris en ambulatoire. De plus, la notion de santé mentale telle qu’elle y est décrite étend le domaine des troubles psychiatriques à la simple exacerbation de sentiments. Enfin, le pouvoir de l’État est une fois de plus renforcé par le biais du préfet qui aura toute latitude pour interner d’office, contre l’avis du médecin, toute personne qu’il estime porteuse de troubles à l’ordre public.
Après la loi Bachelot subordonnant le service public de psychiatrie à la logique de rentabilité et l’arsenal législatif « psychiatrisant » toute forme de délinquance, ce nouveau projet de loi, qui va être présenté au Parlement cet automne, « marque un tournant liberticide de la psychiatrie, où le contrôle social de la normalité des comportements (fichage généralisé, par exemple) va remplacer l’accompagnement bienveillant des personnes en souffrance psychique », dénonce l’Union syndicale de la psychiatrie (USP).
« En durcissant les conditions de sortie des patients, en ne garantissant pas l’indépendance des praticiens, en ne subordonnant pas la notion d’ordre public au trouble mental et à la nécessité de soins, cette réforme compromet gravement les soins et les libertés publiques », dénonce une large intersyndicale du secteur qui parle d’une « psychiatrie en danger » et d’un système de soins « gravement menacé ».
Des patients qui ne se soignent plus
« Nous défendons une psychiatrie à taille humaine qui réponde à une logique sectorielle, avec une équipe de proximité et ses propres moyens d’hospitalisation », surenchérit Jean-Claude Pénochet, président de l’Intersyndicale des psychiatres publics, qui regroupe 80 % de la psychiatrie publique, alors que la loi Bachelot n’a fait que « concentrer les structures en vue de leur rentabilisation ». Conséquences de cette organisation : un nombre incalculable de patients ne se soignent plus.
Une délégation de psychiatres a été reçue par un membre du cabinet de Roselyne Bachelot, mais « il n’en est rien ressorti », dixit Jean-Claude Pénochet. Raison de plus pour « continuer à montrer notre désaccord ».
Alexandra Chaignon
la aussi c'est pas mal : http://www.maiscestunhomme.org/ | |
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