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Sujet: Re: Quelques vérités sur le nucléaire Ven 28 Aoû 2009 - 14:12
Et pendant ce temps là...
Espionnage de Greenpeace : EDF mis en examen Hier, 20h55, Assiociated Press
Citation :
EDF a été mis en examen par un juge d'instruction de Nanterre (Hauts-de-Seine) dans l'affaire d'espionnage informatique dont aurait été victime un des dirigeants de Greenpeace France, a-t-on appris jeudi auprès de l'avocat du groupe. EDF était jusqu'ici placé sous statut de témoin assisté. Lire la suite l'article
Le groupe EDF a été mis en examen mercredi pour « complicité et recel d'intrusion frauduleuse dans un système de traitement automatisé », a précisé dans un communiqué Me Alexis Gublin. Le juge d'instruction « a souhaité mettre en examen l'entreprise, sans qu'aucun élément nouveau ne soit intervenu depuis la dernière audition », a déploré l'avocat. « EDF conteste cette décision qui, à ce stade, ne préjuge en rien de la responsabilité de l'entreprise et va engager un recours en demandant l'annulation devant la chambre d'instruction ».
Dans cette affaire d'espionnage, outre EDF, quatre personnes ont été mises en examen. Parmi elles, un responsable de la sécurité d'EDF, Pierre François, l'est pour « complicité d'intrusion frauduleuse dans un système de traitement informatisé de données ».
Il est soupçonné d'avoir demandé à la société de conseil Kargus Consultants, chargée par EDF d'une mission de veille sur le mouvement antinucléraire, d'avoir recours à des procédés illégaux pour s'introduire dans des systèmes informatiques, notamment de l'ancien directeur des programmes de Greenpeace France, Yannick Jadot.
Le supérieur hiérarchique de M. François, Pascal Durieux, contre-amiral à la retraite depuis 2003, a été entendu comme témoin assisté dans ce dossier. Trois autres personnes sont mises en examen dans cette affaire, dont le responsable de Kargus Consultants, et un informaticien qui a reconnu être entré illégalement dans plusieurs ordinateurs, dont celui de Yannick Jadot.
Ce dernier a estimé que cette affaire d'espionnage informatique présumé dont il a été victime devait permettre à EDF d'avoir accès « en permanence et en temps réel » au système d'information de l'organisation écologiste. « C'est évident qu'à travers ma personne, c'est Greenpeace qui était ciblée », avait-il déclaré le 10 avril lors d'une conférence de presse dénonçant la « responsabilité d'EDF, au plus haut niveau » dans cette affaire.
EDF a toujours affirmé être dans l'ignorance des agissements présumés illicites de Kargus. La société avait souhaité se constituer partie civile dans ce dossier. Mais le juge d'instruction avait estimé irrecevable cette constitution de partie civile qui s'assimile à un statut de victime.
Cette affaire a débuté par une plainte du Laboratoire national de dépistage du dopage à Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine) dénonçant des intrusions dans son système informatique. De fil en aiguille, les policiers de l'Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication (OCLTIC) sont remontés jusqu'à la société Kargus. Le 19 février dernier, le parquet de Nanterre a délivré un réquisitoire supplétif au juge lui permettant d'enquêter sur les faits dont aurait été victime M. Jadot et un avocat défenseur de petits porteurs.
AP
Romuald Abonné absent
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Sujet: Re: Quelques vérités sur le nucléaire Dim 30 Aoû 2009 - 23:34
Ca doit aussi être le dogmatisme anti-nuc qui a arrêté le nuage radioactif de Tchernobyl à la frontière.
Pour mener une analyse globale raisonnée et rationnelle de polytechnicien, faudrait déjà pouvoir accéder à un contenu non bidonné.
Et si Janco ne trouve pas d'irradiés parmi les retraités du CEA, d'EDF et d'Areva, c'est peut être qu'il ne cherche pas au bon endroit (délégation, sous-traitants, intérimaires... ça ne cause pas ça dans le monde vertueux?).
Alexandra COLINEAU a écrit:
[...] ils sont 22 000 en France, chaudronniers, électriciens, soudeurs, robinetiers, employés par des sous-traitants. On les appelle les « nomades du nucléaire ». Beaucoup sont nés à proximité d’une centrale, dans des régions où, comme le Nord, le chômage dépasse largement la moyenne nationale. Ils connaissent par cœur les 58 réacteurs nucléaires français, répartis dans 19 centrales. Des milliers de kilomètres de câbles et de tuyaux à vérifier et à réparer dans les zones les plus radioactives. [...] En 1993, 18% de ces « intermittents du nucléaire » présentaient une symptomatologie dépressive. En 1998 ils étaient 25%. Autre symptôme inquiétant, en 2003, la mutuelle de la centrale de Paluel (Seine-Maritime) remarquait que 80% des feuilles d’assurance-maladie traitées prescrivaient des calmants. [...] A ces conditions de travail s’ajoute un autre problème majeur, sanitaire cette fois : l’exposition aux rayons radioactifs. Le 4 décembre 1990, le conseil de l’Union européenne adopte la directive Euratom qui impose de diminuer la dose toxique reçue par les travailleurs du nucléaire, de 5 rems par an à 2 rems par an. Seulement quelques mois plus tard, en 1991, EDF publie le « Rapport NOC ». Ses auteurs préconisent de « généraliser la sous-traitance à toutes les activités qui peuvent l’être ». Simple coïncidence ? La direction d’EDF affirme qu’« il n’y a aucun lien ». Pour Yves Adelin, de la CGT, « EDF avait tout intérêt à sous-traiter les postes les plus exposés. L’entreprise se dédouanait de sa responsabilité par rapport aux pathologies médicales à long terme ».
Les prestataires du nucléaire reçoivent 80 % de la dose collective d’irradiation subie dans l’industrie française du secteur. Cette dose est contrôlée sur chaque prestataire grâce à un film et à un badge dosimétriques qu’ils portent sur eux. Quand la limite est atteinte, c’est « la mise au vert », c’est-à-dire le chômage, en attendant que la dose redescende. « Alors pour garder leur boulot, il arrive que des gars dissimulent leur film et leur badge quand ils sont dans des zones où ça crache » confie Philippe Caens. [...] A ce jour, aucune étude n’a été réalisée en France sur les risques cancérologiques qu’encourent les prestataires du nucléaire. « Je crains le pire, affirme Michel Lallier. Il n’est pas improbable qu’on se retrouve dans quelques années face à un problème comparable à celui de l’amiante » L’amiante a tué près d’un millier d’agents EDF. 5000 sont contaminés.
canis familiaris phénix du bent
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Sujet: Re: Quelques vérités sur le nucléaire Lun 31 Aoû 2009 - 12:59
En complément de l'article du dessus (toujours unique à ma connaissance et consultable ici : http://www.ajis.asso.fr/article.php3?id_article=1188 ), on peut aussi écouter les vrais gens en parler en tant que réel vécu.
Évidemment, ça dégouline de sentimentalisme et ça manque singulièrement de vision macro-énergétique et macro-économique...
Il ne s’est rien passé à Tricastin ! http://la-bas.org/article.php3?id_article=1509 Un reportage d’Antoine Chao Série noire à la centrale nucléaire du Tricastin en Juillet 2008. Une centaine de salariés contaminés dans l’enceinte du réacteur n°4. Incident insignifiant pour la direction de la centrale. Antoine Chao rencontre "les nomades du nucléaire", ces intérimaires qui travaillent d’une centrale à l’autre dans des conditions de plus en plus dangereuses...
Il ne s’est rien passé dans le Tricastin ! (2) http://la-bas.org/article.php3?id_article=1511 Suite du reportage d’Antoine Chao
canis familiaris phénix du bent
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Sujet: Re: Quelques vérités sur le nucléaire Lun 12 Oct 2009 - 22:57
Déchets, le cauchemar du nucléaire : Documentaire diffusé sur Arte le 13 octobre 2009 http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/Dechets--le-cauchemar-du-nucleaire/2766888.html
Nucléaire: les réactions en chaîne suite à nos révélations http://environnement.blogs.liberation.fr/noualhat/
Laure Noualhat a écrit:
Dans Libé ce matin, trois pages sont consacrées à la gestion de certaines matières radioactives par nos industriels du nucléaire: Areva et EDF. Il se trouve que nous mettons à jour une pratique que les initiés connaissaient -les principaux concernés, évidemment, mais aussi les ONG Robin des bois et Greenpeace-, à savoir l'envoi de matières radioactives en Russie pour les ré-enrichir. Si ces matières étaient une orange, on dirait qu'on les envoie là-bas pour la presser une seconde fois.
Alors qu'EDF avait refusé de figurer dans le film, nous constatons aujourd'hui que l'électricien fournit un bel effort de communication. Dans une dépêche publiée dans l'AFP, le groupe conteste formellement le terme de déchets. Il confirme l'envoi de matières radioactives mais indique ne transporter "aucun déchet nucléaire en Russie", en réponse à l'article de Libé qui affirme que des matières radioactives produites en France sont stockées en Sibérie. EDF envoie bien des matières radioactives mais refuse de les qualifier de déchets. "Aucun déchet nucléaire d'EDF n'est transporté en Russie", a assuré une porte-parole à l'AFP. "C'est seulement l'uranium recyclable, issu du traitement des combustibles des centrales nucléaires d'EDF, qui est transporté en Russie pour être enrichi", a-t-elle précisé. C'est exactement ce que l'on raconte. Merci donc pour la précision.
Ce que ne dit pas EDF, c'est qu'au cours de ce processus on laisse 90% des volumes expédiés là-bas. C'est ainsi. Mais la sémantique atomique est telle que personne ne veut assimiler ces matières à des déchets. On nous explique qu'ils peuvent servir de plusieurs façons. Si c'est le cas, pourquoi abandonner ces matières stratégiques? D'après nous, cette cession change l'arithmétique du retraitement et ramène la recyclabilité du cycle à 10% de matières environ (contre les 96% annoncés par l'industrie). "En prenant la loi de 2006 au pied de la lettre, la reconnaissance par EDF que cet uranium appauvri n'est plus sa propriété traduit le fait qu'EDF n'a pas l'intention de le réutiliser, donc que ça devient un déchet. Or la même loi, en stipulant que les producteurs sont responsables des déchets qu'ils produisent, s'oppose à une telle exportation...", note par ailleurs le directeur de Wise Paris, Yves Marignac.
Romuald Abonné absent
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Sujet: Re: Quelques vérités sur le nucléaire Jeu 15 Oct 2009 - 15:58
Dogmatisme anti-nuc suite :
Citation :
MARSEILLE (AFP) - 15/10/09 14:27 Nucléaire: incident à Cadarache, arrêt des travaux de démantèlement
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a décidé de classer au niveau 2 de l'échelle Ines un incident survenu sur un site du CEA à Cadarache (Bouches-du-Rhône) et ordonné l'arrêt des travaux sur cette installation en cours de démantèlement, selon un communiqué diffusé mercredi.
La directrice de l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), Marie-Claude Dupuis, sera entendue à l'Assemblée, a annoncé jeudi à l'AFP le président de la commission du Développement durable, Christian Jacob (UMP).
"Je vais la convoquer" pour la semaine prochaine ou la semaine suivante "pour qu'elle vienne éclarcir les circonstances de cet incident", a précisé M. Jacob.
La semaine passée, le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) avait indiqué avoir signalé à l'ASN un incident constaté lors d'opérations d'assainissement de son atelier de technologie du plutonium, à l'arrêt depuis 2003 et situé à Cadarache.
Le CEA affirmait avoir repéré des dépôts de plutonium supérieurs à ses prévisions, lors du démantèlement de boîtes à gants, enceintes étanches permettant d'accéder de façon sécurisée à des zones contenant de la matière nucléaire.
Dans un communiqué, l'ASN souligne que les dépôts "évalués à environ 8 kg pendant la période d'exploitation de l'installation" étaient en fait "de l'ordre de 22 kg et le CEA estime que la quantité totale pourrait s'élever à près de 39 kg".
"L'ASN (...) a suspendu les opérations de démantèlement dans l'installation et a soumis leur reprise à son accord préalable", précise le communiqué qui insiste sur le décalage entre le signalement de l'incident par le CEA (le 6 octobre) et la connaissance du problème (juin).
"Ce délai est tout à fait inacceptable", a commenté Laurent Kueny, chef de la division de Marseille de l'ASN qui pointe par ailleurs un "problème de méconnaissance partielle" des données concernant les quantités de matière présente.
Contacté par l'AFP, le CEA a expliqué avoir déclaré l'incident en octobre préférant "attendre d'avoir une vision globale des stocks" de matière.
"Nous sommes de bonne foi dans cette affaire", a plaidé Henri Maubert, un porte-parole du CEA.
Le ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, a estimé à la suite de la position de l'ASN que "l?exigence de transparence doit être absolue en matière de sûreté nucléaire" et "regrette profondément qu?un tel délai se soit écoulé entre la découverte de cette situation et sa déclaration".
"Cette transparence et cette exigence de sécurité sont les conditions incontournables de la fourniture d?électricité d?origine nucléaire. Elles seront respectées", a déclaré le ministre dans un communiqué.
Greenpeace France "considère vraiment qu'il s'agit d'une des situations les plus graves et les plus critiques que l'on ait pu rencontrer dans une installation nucléaire depuis longtemps".
"Il est quand même incroyable que la comptabilité du plutonium qui devrait se faire en grammes - or, là, on parle quand même de l'équivalent de cinq bombes nucléaires - on ne soit pas capable de la faire à la dizaine de kg près, c'est hallucinant", a déclaré à l'AFP Yannick Rousselet, chargé de campagne nucléaire au sein de l'assocation écologiste.
Créé en 1964, l'installation en question baptisée ATPu a eu pour activité principale la production de combustible MOX pour les réacteurs nucléaires. Son activité industrielle a été arrêtée en 2003 et elle était en cours de démantèlement depuis mars 2009.
Bon yavait ça aussi mais Canis en cause juste au dessus :
Citation :
La diffusion programmée mardi d'un documentaire qui braque les projecteurs sur le stockage en Russie de matières radioactives issues du parc nucléaire français, a poussé le gouvernement à demander des éclaircissements à EDF.
Intitulé "Déchets: le cauchemar du nucléaire", ce documentaire d'Eric Guéret et Laure Noualhat, journaliste à Libération, porte sur des centaines de tonnes d'uranium appauvri issues des centrales françaises qui aboutissent stockées sur un immense parking à ciel ouvert au fin fond de la Sibérie.
Ces containers ne sont pas, aux termes de la loi, considérés comme des "déchets nucléaires", mais comme des "matières valorisables" dans le cadre d'un éventuel retraitement futur. Au-delà de cette distinction, jugée trompeuse par les anti-nucléaires, de nombreuses questions demeurent la quantité de "matière" qui sera valorisée et à quel horizon.
"J'ai souhaité qu'EDF fasse la transparence sur ce sujet parce que (le groupe français) a indiqué qu'il n'avait pas tous les éléments d'information et qu'il lui appartient donc de faire une enquête interne", a déclaré mardi la secrétaire d'Etat à l'Ecologie Chantal Jouanno devant l'Assemblée nationale.
Rappelant, comme l'ont fait nombre d'organisations écologistes, que la question n'était pas nouvelle et avait déjà été soulevée dès le milieu des années 80, Mme Jouanno a assuré que la véritable nouveauté résidait dans la volonté de "transparence" du gouvernement.
Le Haut comité pour la transparence et l'information sur la sécurité nucléaire a été saisi et devra "formuler des recommandations" sur ce dossier, a-t-elle précisé.
Interrogé par l'AFP sur cette demande gouvernementale, le groupe français est resté évasif, se bornant à mettre en avant "une démarche permanente de transparence".
Pour Corinne Lepage, ancienne ministre de l'Environnement, la demande de Mme Jouanno vise à "amuser la galerie" mais ne permettra pas de répondre aux questions de fond.
Appelant de ses voeux un "vrai débat public" sur la filière nucléaire, la vice-présidente du MoDem juge qu'il faut mettre à la disposition de tous des "outils" pour juger. "On a besoin d'une vraie évaluation coût-avantage dans tous les domaines: économique, financier, écologique, social".
Le Réseau "Sortir du nucléaire" a réclamé mardi "le retour en France des déchets radioactifs français abandonnés par EDF en Russie".
Greenpeace juge de son côté "curieux d'avoir entendu depuis des années l'industrie nucléaire française souligner le manque de sérieux de l'industrie russe suite à la catastrophe de Tchernobyl", et "de lui avoir confié en même temps la gestion de centaines de tonnes de nos propres déchets nucléaires".
Mené à un rythme soutenu, le documentaire, qui devait être diffusé mardi soir sur Arte, s'ouvre sur une interview d'Anne Lauvergeon, présidente du groupe français Areva, qui reconnaît "un manque de transparence historique" mais assure qu'il n'y a désormais "pas de tabous, pas de sujets cachés".
Ecrit en collaboration avec Michèle Rivasi, fondatrice en 1986 de la Criirad (Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité), il tend à démontrer, images et entretiens à l'appui, que c'est encore loin d'être le cas.
"On nous dit que 96% des matières nucléaires sont valorisables, recyclables, réutilisables, peu importe l'adjectif. Nous avons déconstruit ce chiffre: ce n'est pas vrai", explique Laure Noualhat, qui a mené cette enquête.
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Sujet: Re: Quelques vérités sur le nucléaire Mer 21 Oct 2009 - 0:38
Le documentaire Déchets, le cauchemar du nucléaire est momentanément encore visible en 7 épisodes ici : https://www.dailymotion.com/tchels0o/1
Il est bien évidemment édifiant sur plusieurs points non négligeables que sont : - la dissémination incontrôlée des déchets - la dangerosité des installations (rejets et vulnérabilité) - l'absence totale d'information et de consultation démocratique (ça s'appelle le totalitarisme...) - la durée "délirante" du suivi nécessaire (sur plusieurs centaines de milliers d'années) à la technologie nucléaire déployée actuellement.
Enfin, trois sites incontournables en terme de scandale écologique, sanitaire, politique et économique sont particulièrement détaillés : - Hanford, États-Unis - Mayak, Russie - et bien-sûr La Hague, France...
L'est passé où notre ami pourfendeur du "dogmatisme" anti-nucléaire ?... Parce que le constat clairement énoncé (une nouvelle fois, par cet excellent documentaire) serait plutôt celui-ci : Le dogmatisme enragé pro-nucléaire, a littéralement atomisé sur son passage toute innovation et toute technologie énergétique alternative, en France, depuis 40 ans, en plus de constituer l'un des plus formidables dénis de (notre pourtant si resplendissante) démocratie républicaine...
canis familiaris phénix du bent
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Sujet: Re: Quelques vérités sur le nucléaire Lun 2 Nov 2009 - 12:39
Après le hold-up des banques qu'il a bien fallu renflouer sur le principe du "too big to fail" et donc sous la menace du risque systémique, nous aurons droit prochainement au hold-up du parc nucléaire, tout aussi défaillant et auquel nous sommes tout autant pieds z'et poings liés...
La France s'apprête à passer un hiver électrique De Antoine AGASSE (AFP) – Il y a 2 jours
Citation :
La France va devoir importer massivement de l'électricité pendant plus de deux mois cet hiver et le pays n'est pas à l'abri de coupures d'électricité, l'arrêt de nombreux réacteurs nucléaires empêchant de satisfaire les pics de consommation dus au froid. Le Réseau de Transport d'Electricité (RTE) a mis en garde vendredi contre les risques de "rupture d'approvisionnement" en cas de vague de "froid intense et durable".
Entre mi-novembre 2009 et fin janvier 2010, le gestionnaire de ligne à haute tension prévoit que la France va devoir importer 4.000 mégawatts d'électricité par jour en moyenne, soit l'équivalent de la production de 4 réacteurs nucléaires.
C'est une situation inédite, la France étant d'habitude plutôt exportatrice d'électricité. "On n'avait pas connu ça depuis très longtemps", remarque-t-on chez RTE.
En cause: les nombreux arrêts de production dans les centrales nucléaires françaises, qui assurent habituellement près de 80% de la production française.
Le 26 octobre, 17 des 58 réacteurs d'EDF étaient à l'arrêt contre 4 ou 5 en temps normal à cette période de l'année. Electricité de France refuse de communiquer sur ces arrêts de production. Le groupe assure cependant que ses équipes sont "mobilisées pour préparer le passage de l'hiver et satisfaire l'ensemble de ses clients". Un mouvement de grève intervenu au printemps avait retardé de plusieurs mois les opérations de maintenance et de rechargement en combustible des centrales nucléaires d'EDF.
Ces dernières ont en outre connu plusieurs avaries. L'arrêt pour maintenance d'un réacteur de la centrale de Flamanville (Manche) a par exemple été prolongé de plusieurs semaines, à la suite d'un problème survenu "sur le générateur de vapeur".
Les syndicats mettent régulièrement en cause le manque de maintenance et le recours croissant à la sous-traitance pour expliquer la multiplication des pannes dans les centrales d'EDF. De fait, le taux de disponibilité du parc nucléaire français ne cesse de se dégrader depuis plusieurs années. Il est ainsi tombé de 83,6% fin 2006 à 79,2% fin 2008.
Ce déficit de production, combiné à une hausse continue de la consommation d'électricité, rend le recours aux importations de plus en plus fréquent. La situation est particulièrement tendue pendant les mois d'hiver, en raison du recours massif des Français au chauffage électrique, encouragé au lendemain de la construction du parc nucléaire français.
Près de 30% des logements étaient équipés de chauffage électrique en 2006, contre environ 2% trente ans plus tôt. Et la tendance s'accentue, la majorité des nouvelles habitations étant chauffées à l'aide de convecteurs. Cet équipement en "tout-électrique" se traduit par des pics de consommation autour de 19H00, quand les Français rentrent du travail et mettent en marche chauffages, machines à laver, fours et plaques chauffantes... Ces gestes apparemment anodins font alors bondir la consommation d'électrons à des niveaux record.
Si les températures tombaient 7 à 8 degrés sous les normales saisonnières d'ici à la fin janvier, RTE estime qu'il faudrait importer 9.000 MW d'électricité. On atteindrait alors la limite maximale pour le réseau électrique français, qui "n'est pas conçu pour importer de telles puissances", indique-t-on chez RTE. En dernier recours, RTE peut décider de procéder à des "délestages", c'est-à-dire à des coupures de courant partielles, pour éviter que le système ne s'écroule.
"La situation est sensiblement plus tendue que d'habitude mais on est habitué à gérer des situations difficiles", assure-t-on chez RTE.
On peut en profiter pour voir ou revoir le docu de Gilles Balbastre : EDF, les apprentis sorciers, 2006 https://www.dailymotion.com/video/xst8l_edf-apprentis-sorciers_politics
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Sujet: Re: Quelques vérités sur le nucléaire Lun 2 Nov 2009 - 16:12
En plus du tout électrique prôné par les nombreuses campagnes de pub pour le fournisseur plus très national, il faut ajouter une part croissante de "développement durable" encouragé par des mesures fiscales incitatives.
Les pompes à chaleur et autres géothermie sont de l'esbroufe et de la poudre aux yeux. Même si leur rendement thermodynamique n'est pas trop dégueu, associé à celui déplorable de la fourniture de l'électricité "propre" avec le complément de pointe l'hivers en centrales thermiques et les fluides réfrigérants pas du tout inoffensif, le total n'est pas très durable. Et j'cause pas de la conso d'été en rafraîchissement.
Citation :
Un total de 53 510 pompes à chaleur domestiques ont été installées en France en 2006 contre seulement un millier en 1997. Ce chiffre permet à ce pays de devenir le second marché européen pour cet appareil derrière la Suède mais devant l'Allemagne et la Suisse. Cependant, dans le pays nordique, 95 % des maisons neuves en sont équipées contre seulement 10 % en France où, pourtant, le marché double de valeur d'une année sur l'autre[3].
Le gouvernement français propose un crédit d'impôt à hauteur de 40% sur le matériel plafonné à une valeur de 16 000 € pour un couple marié et 8 000 € pour un célibataire ou un couple non marié. La date limite prévue de cette aide est fin 2009. Ce crédit d'impôt est maintenant exclusivement lié au seul coût du bloc principal de la pompe à chaleur et hors pose. Il ne couvre que les PAC géothermique et les PAC air/eau, a partir du 1 janvier 2009 les PAC air/air ne sont plus prises en charge. Par ailleurs à partir de 2010, les PAC ne seront plus couvertes qu'à 25% sauf pour les rénovations de bâtiment achevées avant le 1er janvier 1977 et si les travaux sont réalisés dans les deux ans suivant l'achat, le crédit d'impôt pourra alors encore être de 40%.
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Sujet: Re: Quelques vérités sur le nucléaire Mar 3 Nov 2009 - 13:54
Dogme antinuc suite...
Citation :
MARSEILLE (AFP) - 02/11/09 11:31 Gard: incident de niveau 1 chez Melox, filiale d'Areva
Un incident nucléaire, sans impact sur le personnel ou l'environnement, a été décelé le 29 octobre chez Melox, une filiale d'Areva située à Marcoule (Gard), qui a demandé son classement au niveau 1 (sur l'échelle Ines qui en compte 7), a annoncé lundi la société.
Une erreur, détectée jeudi, est survenue lors d'une opération d'échantillonnage de deux lots de pastilles de combustibles radioactifs, indique Melox, qui fabrique des combustibles MOX pour les réacteurs des centrales nucléaires de production d'électricité de différents pays.
L'inversion des codes d'identification des deux lots a conduit la société à réclamer le classement de l'incident au niveau 1 sur l'échelle internationale des incidents nucléaires INES ("International Nuclear Event Scale"), graduée de 0 à 7.
Cette anomalie n'a eu aucune conséquence pour le personnel ni pour l'environnement, selon la société dont les équipes ont immédiatement mené les actions correctives.
Les limites autorisées d'exploitation n'ont pas été dépassées, a encore assuré la société qui a informé vendredi l'Autorité de Sûreté nucléaire (ASN) de cet incident.
Citation :
PARIS (AFP) - 03/11/09 10:56
Réacteurs nucléaires EPR: systèmes de sûreté mis en cause par les inspecteurs de 3 pays
Les autorités de sûreté nucléaire britannique, française et finlandaise ont émis lundi des réserves sur les systèmes de sûreté des réacteurs nucléaires EPR, demandant aux exploitants et fabricant "d'améliorer la conception initiale de l'EPR", selon une déclaration commune.
Deux réacteurs de troisième génération (EPR) sont en cours de construction en France et en Finlande.
Le niveau de sûreté des systèmes de contrôle-commande, cerveau de l'EPR, avait déjà été mis en cause en avril par l'Inspection britannique des installations nucléaires (NII).
La critique porte sur la trop grande interconnexion entre deux systèmes de contrôle, supposés être indépendants, l'un faisant fonctionner le réacteur et l'autre assurant sa sécurité.
"L'indépendance de ces systèmes est importante. En effet, si un système de sûreté est appelé à servir en cas de perte d'un système de contrôle, alors ces deux systèmes ne doivent pas faillir simultanément", soulignent lundi les autorités de sûreté du nucléaire française (ASN), britannique (HSE/ND) et finlandaise (STUK). En conséquence, les exploitants se voient demander "d'améliorer la conception initiale de l'EPR".
"Il incombe aux exploitants et au fabricant Areva de répondre aux questions techniques soulevées par leurs Autorités de sûreté", des solutions différentes pouvant être proposées par chaque exploitant "pour pallier la perte de systèmes de sûreté", selon la déclaration commune.
Dans une lettre adressée au directeur de l'ingénierie nucléaire à EDF, le directeur général de l'ASN, Jean-Christophe Niel, lui demande "d'examiner dès à présent des dispositions de conceptions différentes", car la "certitude d'aboutir in fine à une démonstration de sûreté acceptable fondée sur l'architecture actuelle n'est pas acquise". L'ASN relève que la "complexité" de cette architecture "rend difficile l'élaboration d'une démonstration de sûreté satisfaisante".
Pour le groupe Areva, "la sûreté du réacteur n'est pas mise en cause". Areva "soutient la démarche commune des autorités de sûreté nucléaire qui vont dans le sens d'une standardisation du contrôle-commande", a déclaré à l'AFP une porte-parole du constructeur.
La "renaissance du nucléaire est décapitée", s'est pour sa part réjoui le mouvement "Sortir du nucléaire", qui demande "l'annulation générale du programme EPR", et en particulier du chantier en cours à Flamanville et du réacteur prévu à Penly, dans le nord de la France.
"Sur le plan technique: les deux principaux réacteurs actuellement sur le marché, l'EPR français et l'AP 1000 américain, rencontrent de très graves difficultés, tant sur le plan de la sûreté que sur les chantiers déjà engagés", ajoute l'association anti-nucléaire dans un communiqué.
Destiné à devenir le premier réacteur EPR de troisième génération au monde, le réacteur d'Olkiluoto en Finlande, prévu initialement pour l'été 2009, accumule les retards et les dépassements de coûts. Son entrée en service pourrait être de nouveau retardée au-delà de juin 2012, a prévenu à la mi-octobre le commanditaire TVO.
Au Royaume-Uni, où les groupes français Areva et EDF se proposent de construire quatre réacteurs, leur sécurité avait été mise en cause dès le printemps par l'autorité britannique de régulation.
Une série de réunions de concertation à ce sujet entre responsables britanniques, finlandais et français de la sûreté nucléaire ont ensuite permis d'aboutir à la déclaration commune.
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Sujet: Re: Quelques vérités sur le nucléaire Jeu 5 Nov 2009 - 12:30
J'ai trouvé une petite animation numérique super sympa pour visiter l'EPR. Y'a pas à dire, ça a de la gueule, toute cette technologie made in France. (Bon OK c'est entendu, le circuit de commande de secours pourrait bien être inopérant, mais c'est pas grave vu qu'on en aura jamais besoin tellement c'est blindé cet engin-là...) Y'A BON EPR !!!... http://mm.arevagroup.com/areva/activite_energie/EPR_fr.wmv
A part ça, retour sur cette autre technique hautement éthique du groupe, qui consiste à laver les cerveaux dès le plus jeune âge avec la complicité active des grandes maisons d'édition...
Le scandale des "vraies-fausses" publicités d'EDF et Areva dans la presse pour jeunes Communiqué du 7 mai 2009 (déjà...)
Citation :
Le Réseau "Sortir du nucléaire" vient de faire condamner EDF et Areva par le tout nouveau Jury de déontologie publicitaire (JDP). En cause, des "vraies-fausses" publicités publiées dans plusieurs magazines pour jeunes. Il s'agit bien de publicités payées par Areva et EDF, mais elles sont présentées comme des jeux-concours, des dossiers, ou des articles qui semblent relever du contenu éditorial du magazine.
Les mentions légales "publicité" ou "communiqué" sont absentes ou détournées. De plus, les logos des magazines figurent sur ces "vraies-fausses" publicités. Le but évident est que les jeunes lecteurs se disent "Le nucléaire ne peut pas être une mauvaise chose puisque mon magazine préféré s'affiche ouvertement avec Areva ou EDF". Il ne s'agit plus de publicités ordinaires mais bien de véritables tromperies.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" décide de rendre publiques les "Conventions de prestation", confidentielles, signées par Areva avec les éditeurs Mondadori (Science et Vie Junior), Bayard (Images doc) et Milan (Les Clés de l'actualité).
Dans ces documents exceptionnels, qui contiennent des clauses de confidentialité, on peut voir la façon dont Areva élabore soigneusement les "astuces" qui permettent de tromper les jeunes lecteurs.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" s'est toujours déclaré favorable à ce que la question du nucléaire soit étudiée par les jeunes, que ce soit dans le système scolaire ou dans des magazines. Encore faut-il que les arguments du débat soient présentés de façon équilibrée, ce qui n'est pas le cas quand seuls les arguments pronucléaires sont présents, et encore moins lorsqu'il s'agit de publicités déguisées en articles ou en jeux.
Les méthodes d'Areva et EDF sont d'autant plus injustifiables qu'elles visent des jeunes lecteurs. Fait aggravant, de nombreux établissements scolaires reçoivent les magazines contenant ces "vraies-fausses" publicités. Une fois de plus, l'industrie nucléaire montre qu'elle a autant de mépris pour les êtres vivants, y compris les enfants, que pour l'environnement.
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Sujet: Re: Quelques vérités sur le nucléaire Jeu 5 Nov 2009 - 17:22
EDF nous refait le coup de la panne d'hiver. La Gueule ouverte de 1979 dénonçait déja cette pratique! http://horreurecologique.blogspot.com/2009/11/edf-nous-refait-le-coup-de-la-panne.html
Claude-Marie Vadrot a écrit:
Parce que 18 de ses réacteurs sont actuellement hors service pour de nombreux mois et parce que ce nombre risque d’augmenter prochainement, EDF agite de plus en plus bruyamment le spectre d’une pénurie ou d’une grande panne hivernale. Au moment où des millions de Français rentreront chez eux et allumeront (bêtement) leurs radiateurs électriques. EDF rappelle hypocritement que 3 foyers du 10 sont exclusivement chauffés avec de l’électricité. Ce qui autorise trois remarques : d’abord ce chiffre est faux car basé sur le seul habitat collectif et le nombre exact de logements électrifiés est proche d’un foyer sur deux ; ensuite c’est bien EDF qui depuis des années a incité les promoteurs et les installateurs à privilégier le chauffage électrique parce que cela coûtait (et coûte encore) moins cher à l’installation et que cela justifie la nucléarisation de la France ; et enfin si les réacteurs sont à l’arrêt, c’est qu’ils sont pratiquement en bout de course et présentent de plus en plus de dangers pour les populations.
(...)
il faut se souvenir que Electricité de France nous fait régulièrement le coup de la panne hivernale à venir depuis une trentaine d’années, histoire de convaincre l’opinion publique d’accepter encore plus de nouvelles centrales nucléaires. Les services de communication d’EDF s’activent à abreuver les journalistes de chiffres expliquant les détails de la grande panne à venir, la mise en route des vieilles centrales thermiques polluantes, l’électricité qu’il faudra peut-être (comme chaque année d’ailleurs en hiver) importer parce que nous n’avons pas assez de nucléaire ; bref l’horreur.
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Sujet: Re: Quelques vérités sur le nucléaire Jeu 17 Déc 2009 - 14:48
Hold-up de l'atome français et dogmatisme antinucléaire (primaire) suite...
Nucléaire : le démantèlement « opaque » de Brennilis http://www.enviro2b.com/2009/12/17/nucleaire-le-demantelement-%C2%AB-opaque-%C2%BB-de-brennilis/
Citation :
En cours de démantèlement, le site breton de Brennilis soulève depuis longtemps de nombreuses questions, de la population locale comme de nombreuses associations écologistes. Après avoir déjà couté plus de 480 millions d'euros, les travaux arrivent désormais en phase 3, considérée comme la plus sensible.
(...)
A l’appui du démantèlement immédiat, option pourtant retenue par les autorités et l’exploitant, « il n’y a rien ». Pour la CRIIRAD, en termes d’information sur ce démantèlement, il n’y a « ni étude, ni synthèse, ni même les références d’une étude ».
Les experts de la Commission sont d’autant plus choqués par cette attitude de l’industrie nucléaire française que ce dossier est censé être « exemplaire », devant servir de modèle aux nombreux chantiers de démantèlement à venir. « Le comble est que les citoyens sont privés de leurs droits avec le soutien d’instances censées garantir le respect des procédures démocratiques » s’insurge la CRIIRAD.
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Sujet: Re: Quelques vérités sur le nucléaire Jeu 7 Jan 2010 - 12:08
EDF nous refait le coup de la panne d'hiver (suite)... Et elle est passée où déjà, notre suprématie nucléaire mondiale, exportatrice nette d'électricité dans tout l'univers l'Europe entière... http://www.lexpansion.com/economie/actualite-entreprise/le-pic-d-electricite-est-attendu-la-semaine-prochaine_223500.html?XTOR=EPR-175
Citation :
(...) La consommation française d'électricité devrait dépasser les 93.000 mégawatts (MW) lundi, mardi et mercredi à 19H00, prévoit RTE, qui table pour ces trois journées sur des températures inférieures de 7°C à 8°C aux normales saisonnières. Le record historique de consommation d'électricité date du 7 janvier 2009, à 92.400 MW. Le record pourrait même être battu dès vendredi si les températures s'avéraient un peu plus rigoureuses que prévu. Ce jour là, RTE table en effet sur une pointe de consommation à 92.200 MW avec des températures inférieures de 7,2°C aux normales saisonnières.(...)
Grâce aux importations , l'approvisionnement de la France en électricité n'est pas menacée au niveau national, indiquait-on cependant chez RTE. La France a importé 2.334 MW lundi, 4.832 MW mardi et devait en importer 5.418 MW mercredi soir, a précisé le gestionnaire de lignes à haute tension à l'AFP. "On a encore de la marge au niveau des importations", a remarqué un porte-parole de RTE.
La configuration du réseau électrique permet à la France d'importer au maximum 9.000 MW d'électricité. Mi-décembre, les importations avaient atteint 6.650 MW, soit l'équivalent de la puissance de six réacteurs nucléaires. La France doit importer de grandes quantités d'électricité cet hiver pour compenser un déficit de production dû à l'arrêt de nombreux réacteurs nucléaires.
Mercredi, 9 des 58 réacteurs nucléaires français étaient encore à l'arrêt, pour cause de pannes ou d'opérations de maintenance, selon des données récoltées par l'AFP auprès des centrales d'EDF. Un réacteur était arrêté dans les centrales de Gravelines (Nord), de Paluel (Seine-Maritime) et de Flamanville (Manche). Les centrales de Fessenheim (Haut-Rhin), de Chinon (Indre-et-Loire) et du Bugey (Ain) faisaient elles état de deux réacteurs à l'arrêt chacune.
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Sujet: Re: Quelques vérités sur le nucléaire Lun 11 Jan 2010 - 22:22
Recyclage Borloo et Bachelot veulent-ils couvrir la France de matières radioactives ? Par Ivan du Roy (8 janvier 2010) http://www.bastamag.net/spip.php?article835
Citation :
Certains sèment la biodiversité, d’autres préfèrent semer la radioactivité. Les ministères de l’Ecologie, de la Santé et de l’Economie ont ouvert la porte au « recyclage » des déchets radioactifs issus de l’industrie nucléaire dans les biens de grande consommation. Du ciment radioactif pourra ainsi servir demain à bâtir des logements ou des écoles. Au grand dam des associations de consommateurs.
(...) Depuis 2002, le Code de la santé publique interdisait l’ajout ou l’utilisation de substances radioactives pour la fabrication de biens de consommation et de matériaux de construction. Toute acquisition et cession de sources radioactives étaient sévèrement encadrées. Ce n’est désormais plus le cas. Le 5 mai 2009, quatre ministères – celui de l’Ecologie, de la Santé, de l’Economie et du Logement – ont signé un arrêté interministériel qui permet de déroger à cette interdiction. Le texte est entré en vigueur malgré l’avis défavorable de l’Autorité de sûreté nucléaire.
Cela signifie que demain, si EDF veut se débarrasser de ses gravats faiblement radioactifs générés par le démantèlement de la centrale de Brennilis, en Bretagne (la première centrale nucléaire française à être démantelée), elle aura la possibilité de les céder ou les vendre à une cimenterie. Celle-ci transformera les gravats en matériaux de construction, qui serviront ensuite à bâtir des bureaux, des logements, des écoles ou des hôpitaux... Idem pour Areva. Si la multinationale ne sait que faire de fûts en métaux contaminés suite à un transport d’uranium, elle pourra les livrer à une fonderie qui le recyclera dans des produits de grande consommation : outils, véhicules, machines agricoles ou tuyaux (ce qu’avait déjà tenté de faire Areva en 2004 [1]). Seuls cinq catégories de produits restent exclues de toute dérogation : les aliments, les cosmétiques, les parures (bijoux), les jouets et les matériaux en contact avec les aliments et les eaux (les emballages par exemple).
(...) Avec le démantèlement progressif des centrales nucléaires vieillissantes, le volume des déchets radioactifs sera multiplié par trois d’ici 2020, selon les prévisions de l’Andra.
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Sujet: Re: Quelques vérités sur le nucléaire Dim 25 Avr 2010 - 17:11
Antinucléaire : du rififi dans le Réseau lundi 19 avril 2010, par Courant Alternatif http://oclibertaire.free.fr/spip.php?article742
Citation :
Ces derniers temps, une âpre lutte de pouvoir a secoué le Réseau.(...) Ceux qui dans le Réseau veulent privilégier la lutte contre le changement climatique au détriment de la lutte contre le nucléaire ont pour l’instant gagné. Mais sauront-ils garder le pouvoir à l’issue de l’AG de juin et faire entrer le Réseau dans le clan des « écolos modernes », ceux qu’Anne Lauvergeon (Présidente du Directoire d’AREVA) appelait de ses vœux quand elle déclarait à l’Assemblée Nationale, en décembre 2009 : « Dans les années soixante-dix, le mouvement écolo s’est développé à partir de sa lutte antinucléaire, mais je pense qu’une scission interviendra sous peu entre les écolos "canal historique", qui resteront antinucléaires jusqu’à la fin des temps, et les écolos modernes qui vont finir par reconnaître que le nucléaire fait partie des solutions ». D’Anne Lauvergeon, on pourra dire ce qu’on veut, sauf qu’elle ne sait pas faire une analyse pertinente des forces en présence chez ses adversaires !
Romuald Abonné absent
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Sujet: Re: Quelques vérités sur le nucléaire Dim 25 Avr 2010 - 22:04
Il y a eu ce p'tit reportage riche d'enseignement qui est passé discrètement sur la 3 hier : http://television.telerama.fr/television/brennilis-la-centrale-qui-ne-voulait-pas-s-eteindre-de-brigitte-chevet,47930.php
D'un côté il y a le mythe du "recyclage si c'est pas possible aujourd'hui, ça le sera demain". La réalité est tout autre!
Citation :
Brennilis, la centrale qui ne voulait pas s’éteindre, vaut encore pour son expertise scientifique – réalisée par la Criirad (Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité) –, par la qualité des témoignages – dont celui de Michel Marzin, courageux ingénieur d'EDF à la retraite. Et pour sa profondeur historique – lumineuses archives de l’INA qui, avec l’enthousiasme des pionniers, célèbrent les promesses de l’atome providentiel lors de la mise en route du réacteur EL4 en 1967. Ce petit réacteur, dont l’enceinte était aussi étanche qu’un ciel breton, dont la déconstruction a déjà coûté 480 000 € et produit 110 000 tonnes de déchets … sans que le problème soit réglé et la pollution éradiquée. Parlant du démantèlement des installations nucléaires, Areva proclame pourtant : « Une technologie déjà maîtrisée, mais encore perfectible ! » Pas sûr que ça fasse rire les riverains de Brennilis. Ni les ouvriers du chantier abandonné.
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Sujet: Re: Quelques vérités sur le nucléaire Lun 26 Avr 2010 - 17:08
Les déchets seront stockés temporairement au Bugey avant l'ouverture d'un centre de stockage définitif prévu par la loi du 28 juin 2006.
Quels types de déchets transiteront par Bugey? Tous les déchets de "moyenne activité à vie longue" issus de la déconstruction des réacteurs nucléaires d'EDF actuellement à l'arrêt. C'est à dire Brennilis (29), Chinon (Indre-et-Loire), Bugey (Ain), Saint-Laurent-des-Eaux (Loir-et-Cher), Chooz (Ardennes) et Creys-Malville (Isère). Il s'agit de composants métalliques radioactifs.
En quel volume ? Ces déchets représentent 0,05% des 965.000 tonnes générées par le démantèlement des centrales, soit environ 482 tonnes de déchets.
ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat
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Sujet: Re: Quelques vérités sur le nucléaire Lun 26 Avr 2010 - 18:24
Arf, il semble qu'un petit retour historique sur les décharges nucléaires les "laboratoires" d'enfouissement, comme à Bure, s'impose...
Début 2000 : sites granitiques, la révolte ! http://burestop.free.fr/spip/spip.php?article32
Citation :
Fin janvier 2000, le Réseau Sortir du Nucléaire produit à la presse un dossier « secret » : les cartes de 15 sites granitiques en France qui pourraient accueillir le second « laboratoire d’enfouissement », prôné par le décret de 1999.
(...) Encouragées par les premières mobilisations, les associations se renforcent, les collectifs fleurissent sur tous les sites ; les réunions publiques rassemblent des centaines de personnes et la prise de conscience des problèmes liés à l’enfouissement et au nucléaire lui-même est rapide et surprenante. Les manifestations ne se comptent plus : La Tronquière-Lot, 1200 personnes, Guéret-Creuse, 1000, Plouaret-Côtes d’Armor, 1500, Dinan-Côtes d’Armor, 2000, Brennilis-Finistère, 5000… Le point culminant est atteint le 15 avril sur trois départements : Cantal, 5000 personnes ; Orne, 6000, Côtes d’Armor, 10000. Les élus invités à prendre position relaient bon gré mal gré l’opposition de leurs concitoyens. Des centaines de délibérations sont prises dans les conseils municipaux. 15 conseils généraux sur 16 prennent position contre les projets de « labos ».
(...)Le rapport produit en juillet 2000 par la Mission Granite est éloquent : si populations et élus ont rejeté aussi fortement le projet de « laboratoire », cela se justifierait par des terreurs collectives irraisonnées, des campagnes de désinformation pilotée par des écologistes, un manque de mesure certain.
Romuald Abonné absent
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Sujet: Re: Quelques vérités sur le nucléaire Jeu 29 Avr 2010 - 11:32
A lire ou à relire, à voir ou à revoir, à reluquer ou à rereluquer...
Un p'tit résumé sympa sur la "sécurité" du nucléaire européen http://marcelthiriet.blogspot.com/2009/05/nucleaire-ras.html
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Sujet: Re: Quelques vérités sur le nucléaire Mar 25 Mai 2010 - 23:05
Photo-reportage au coeur d'une centrale nucléaire russe de l'après Chernobyl, juste après le saut...
At the Nuclear Power Plant http://englishrussia.com/index.php/2009/04/29/at-the-nuclear-power-plant/
Romuald Abonné absent
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Sujet: Re: Quelques vérités sur le nucléaire Ven 28 Mai 2010 - 9:31
28/04/2010 La transparence du nucléaire ? Plus on en parle... et moins on la voit !
lettre ouverte de quatre organisations antinucléaires au directeur de l'ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire française), André-Claude Lacoste - 28 avril 2010
Monsieur,
Nous venons d’obtenir des informations d’un salarié travaillant sur le site EDF de Golfech, nous signalant un incident grave survenu récemment au sein de ce centre de production nucléaire. Selon ces informations, de l’eau qui était en contact avec les barres de combustible, et qui a donc été contaminée en radioéléments, a été déversée dans l’environnement de cette centrale.
Il y aurait eu, suite à ce déversement, une contamination radioactive de la nappe phréatique, essentiellement en tritium (hydrogène radioactif).
Pour obtenir davantage d’informations sur ce problème, nous nous sommes tournés naturellement vers votre site internet... où nous n’avons rien trouvé. Le site internet d’EDF n’apporte également aucune information sur cet incident. Nous avons téléphoné à la centrale de Golfech le 26 avril à 16 h 30 : nous attendons depuis plus de 48 heures maintenant d'être rappelés par le service communication.
Depuis plusieurs mois, nous constatons sur votre site internet un déficit de transparence au sujet des incidents survenus sur le parc d’EDF dont vous devez assurer le contrôle et l’expertise.
En particulier, nous n’avons rien trouvé concernant 3 évènements survenus sur le site de Cattenom :
- l’oubli de l’obturation d’un trou d’homme entraînant l’inondation de la salle des machines Voir : http://lequotidien.editpress.lu/international/10306.html
- la contamination d’un travailleur Voir : http://lequotidien.editpress.lu/index.php/le-pays/10683-Ouvrier-contamin.html
- les barres de contrôle restées bloquées dans leur course Voir : http://lequotidien.editpress.lu/l-economie/10109.html
Ces trois informations nous sont parvenues via des médias de pays frontaliers, que notre parc nucléaire inquiète de plus en plus. Nous nous interrogeons pour savoir s'il s’agit, de la part de l'ASN, d'une méconnaissance de ces faits, ou bien de rétention d’information.
Nous sommes les témoins de la détérioration des conditions de travail des opérateurs et employés du site de Golfech, et plus généralement dans l’ensemble des sites de production d'EDF (nombreuses grèves, actes de désespérance…). Vous savez comme nous que le management actuel fait peser une pression de plus en plus insupportable sur les équipes de conduite et de maintenance. La pression est si forte à l’intérieur d’EDF qu’elle déborde à l’extérieur. Et c’est dans cette période d’instabilité que le nucléaire est prié de produire un maximum : « l’ordre national étant « production toute », chaque site est prié de s’organiser au mieux pour… produire au plus. »
Suite à ces constats, nous vous interrogeons sur la réalité de l'indépendance de l'ASN vis-à-vis des opérateurs de l’atome, et sur votre poids effectif (cf. l'arrêté du 5 mai 2009, pris par le gouvernement en contradiction avec votre avis, et qui permet l’incorporation de radioactivité dans les biens de consommation courante).
La réalité aujourd’hui est que des salariés se tournent vers des associations pour faire passer ce type d'informations. Nous souhaitons savoir ce qu'il en est de l’instance que vous aviez mise en place afin que des salariés puissent dénoncer auprès de vos services les graves dysfonctionnements du nucléaire. Ces dénonciations étaient prévues sous couvert de l’anonymat, pour protéger l’emploi des informateurs, mais cette instance, à l’évidence, ne fonctionne pas.
Tous ces éléments nous paraissent en contradiction avec votre affirmation d’indépendance, reprise la semaine dernière dans les colonnes du Figaro « L'ASN entend bien témoigner de son indépendance vis-à-vis de l'opérateur historique ».
Nos convictions affirmées pour la sortie du nucléaire, vers une société plus sobre et des productions énergétiques plus diversifiées, ne peuvent s’accommoder de cette situation actuellement dégradée, dont l’issue ne peut être que fatale.
Dans l’attente d'éclaircissements de votre part sur le débordement présumé à Golfech, les incidents à répétition à Cattenom, et d'une manière générale, sur la sûreté du parc nucléaire français, nous vous adressons nos salutations respectueuses,
Pour le Réseau « Sortir du nucléaire » : François Mativet
Pour Stop Golfech : Marc Saint Aroman
Pour l'initiative civile Cattenom - Non Merci : Ute Schlumpberger
Pour l’Association pour la Sauvegarde de la Vallée de la Moselle : Bernard Py
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Sujet: Re: Quelques vérités sur le nucléaire Lun 28 Juin 2010 - 15:33
Révélations d'une source interne à EDF : l'EPR risque l'accident nucléaire ! http://www.sortirdunucleaire.org/index.php?menu=actualites&sousmenu=dossiers&soussousmenu=EPRrevelations&page=index
Citation :
Le Réseau "Sortir du nucléaire" révèle des documents confidentiels, divulgués par une source anonyme interne à EDF. Ces documents démontrent que la conception de l’EPR implique un sérieux risque d’accident majeur – risque pris en conscience par EDF pour des raisons de calcul économique. Potentiellement sujet à un emballement dont les conséquences seraient incontrôlables, l’EPR s’avère donc extrêmement dangereux.
Certains modes de pilotage du réacteur EPR peuvent provoquer l’explosion du réacteur à cause d’un accident d’éjection de grappes (qui permettent de modérer, d’étouffer la réaction nucléaire). Ces modes de pilotage sont essentiellement liés à un objectif de rentabilité économique, qui implique que la puissance du réacteur puisse être adaptée à la demande électrique. Ainsi, dans le but de trouver une hypothétique justification économique à l’EPR, ses concepteurs ont fait le choix de prendre le risque très réel d’un accident nucléaire. De plus, l'essentiel des arguments en faveur de l'EPR (puissance, rendement, diminution des déchets, sûreté accrue) s'avèrent faux.
Synthèse téléchargeable au format PDF http://www.sortirdunucleaire.org/actualites/dossiers/EPRrevelations/SDN_1_EPR_une%20technologie_explosive.pdf
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Sujet: Re: Quelques vérités sur le nucléaire Ven 27 Aoû 2010 - 15:42
Mon prochain os à ronger à pédales est en cours d'acheminement et je découvre (un peu tard) d'où peut bien provenir le métal qui le compose... :danger:
wikipedia a écrit:
Les seules sources de scandium concentré connues sont les minerais de thortveitite, d'euxénite et de gadolinite que l'on trouve en faible quantité en Scandinavie. On ne trouve pas naturellement de scandium métallique. Le scandium est le 23e élément le plus abondant dans le Soleil, mais seulement le 50e sur terre. On le retrouve distribué de manière uniforme sur terre dans plus de 800 minéraux. Il représente une grande partie d'un minerai rare, la thortveitite, et on le trouve aussi comme résidu après l'extraction du tungstène de la wolframite.
Le scandium est actuellement principalement un sous-produit de la purification de l'uranium. On l'isole industriellement par réduction du fluorure de scandium en présence de calcium métallique.
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Sujet: Re: Quelques vérités sur le nucléaire Ven 27 Aoû 2010 - 22:54
Je crois que le scandium est un dopant pour l'aluminium haut de gamme (amélioration des qualité mécaniques, j'en sais pas plus) ; il serait légèrement radioactif ...
lolonovo prince du bent
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Sujet: Re: Quelques vérités sur le nucléaire Lun 30 Aoû 2010 - 17:13
Bonjour, j'ai peut être parlé un peu vite pour la radioactivité du scandium ; j'ai lu l'article sur wikipédia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Scandium
ça me donne raison à priori pour les propriétés mécaniques; j'ai rien vu de très clair pour le reste.